50 nuances de gris de Li Chevalier
eux de ses œuvres côtoient celles de Zao Wou-Ki dans le salon de réception de la résidence de l’ambassade de France, à Pékin. Pourtant, la renommée de Li Chevalier, cheffe de. Mais qu’importe la facture, chaque tableau de Li Chevalier est une invitation à traverser les torii, ces portes japonaises traditionnelles qui marquent la frontière entre le monde réel et le monde spirituel. Dans certaines de ses compositions, un motif récurrent apparaît: une croix. Elle symbolise déclaret-elle. Nourrie de réflexions philosophiques – comme en témoigne le titre de son exposition au musée de Shanghai, en 2011, « Regard sur le monde d’un lettré en retrait » –, sa peinture porte aussi des réminiscences de sa passion pour la musique. Dans une tentative de fusion de ses encres expérimentales avec des harmonies sonores, elle crée des symphonies visuelles telles que et présentées à Art Paris, sur le stand de la galerie Raibaudi Wand. Deux pièces fidè les aux travaux nommés qu’elle montra en 2007, lors de son examen final du Central Saint Martins College of Art and Design de Londres. Des décennies plus tard, cet idéal, banni durant la Révolution culturelle, guide toujours son parcours artistique, à mi-chemin entre le matériel et l’immatériel.
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