Moleskine, double quine, carton !
Le Moleskine est parvenu, en à peine deux décennies, à devenir le symbole d’un nomadisme contemporain, d’une mobilité globalisée, connectée et lettrée. Une image soigneusement construite et entretenue par la marque, au prix de petits arrangements avec l’histoire.
, alliant souplesse et rigidité, des pages d’un blanc légèrement crème, un élastique qui retient le tout et dont le « clac » rituel ponctue une phrase, une pensée, un dessin. Voilà « le » Moleskine. Mais il y a plus : « Fidèle et pratique compagnon de voyage, ce carnet a recueilli les esquisses, les notes, les histoires et les idées avant qu’elles ne deviennent les images célèbres ou les pages des livres aimés »… Cette phrase, tirée de la communication officielle de Moleskine, habilement glissée dans chaque carnet, c’est l’acmé d’un qui s’est inoculé dans les esprits avec une étonnante facilité…
