Faites l’amour, pas la guerre… Et prenez la route !
L’explosion contestatrice que véhicula la contre-culture hippie opposait au système un mode de société alternatif basé sur le communautarisme, le pacifisme, le refus de l’autorité, la liberté sexuelle, les droits des minorités, un nomadisme relatif, l’évasion par les drogues, la spiritualité, la Route, la musique… Des années 1960 à 1975, des milliers d’enfants-fleurs quittèrent l’Occident, provisoirement le plus souvent, définitivement parfois, et cheminèrent sur les routes vers l’Asie.
d’un voyage vers l’Orient envisagé comme sécession par rapport à , figurent les artistes de la . Enraciné dans les hobos, les subcultures libertaires, anarchistes, le mythe de la Route compose un des piliers de la philosophie existentielle des . À côté d’autres voies de libération (psychotropes, arts psychédéliques, érotisme sans entraves, bouddhisme…), l’imaginaire de la Route est hérité des , des trips de Ginsberg en Inde, des pérégrinations de Neal Cassady (Dean Moriarty dans de Kerouac), compagnon des Merry Pranksters, une communauté semi-nomade, durant l’été 1964. Pionniers du mouvement , les Merry Pranskters posèrent les premières pierres de l’univers psychédélique : les communautés autonomes, la quête d’une communion avec le cosmos, la défonce hallucinogène, les dont Timothy Leary sera le prophète et Tom Wolfe le témoin.
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