Roller sur la ville
« Ce qui m’a attiré, c’est cette impression de bouger facilement, de flotter. C’était incroyable de pouvoir se déplacer ainsi, d’un point à un autre, sans faire trop d’effort.»
Roaditude — Ivano, comment as-tu attrapé la passion du roller?
Ivano Gagliardo – Tout a commencé au milieu des années 1980. Dans la région de Lausanne, il y avait un garçon appelé David Lenoir qui faisait des démonstrations en sautant par-dessus des gens couchés, sans tremplin, sans rien. C’était génial, ça m’a plu. Je me suis passionné et, avec les autres, j’ai commencé à descendre la ville en patin.
Y avait-il déjà un engouement à l’époque?
Oui, à Lausanne nous étions nombreux à patiner. Et puis, c’était la mode du skateboard et nous, ça nous inspirait. Nous lisions des revues avec les grands skaters américains, comme Christian Hosoi et Tony Hawk. D’ailleurs ce sont les entreprises de skate de la région qui ont installé les premières rampes sur lesquelles nous allions nous exercer.
Qui retrouvait-on dans ton groupe?
C’était un mélange varié, avec des garçons et quelques filles aussi. On se connaissait tous et pourtant personne ne se voyait durant la semaine. Chacun avait ses activités — certains étaient employés de commerce, d’autres étudiants universitaires, d’autres travaillaient dans le bâtiment. Quand nous nous retrouvions le week-end, nous ne parlions jamais de notre qui nous réunissait.
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