Gio Ponti au MAD le génie made in Italy
Le créateur milanais, également peintre, céramiste, orfèvre, ou encore directeur de la célèbre revue Domus, a tout expérimenté ou presque. Au royaume du tout petit, ses revêtements en céramiquepalladienne avec la demeure « L’Ange Volant ». Mais dans les années 1930, la vague du Modernisme déferle sur ses rivages; l’immeuble de la société Montecatini et son mobilier subissent les foudres rationalistes, et ses petites pièces pour Fontana Arte ou Krupp se parent d’une esthétique épurée. Les années 40 et 50 donnent vie, chez lui, à de nombreuses icônes du design, parmi lesquelles la machine à café « Cornuta », ou encore les chaises « Leggera » et « Superleggera ». Villas lumineuses et aérées, où l’intérieur dialogue avec l’extérieur, costumes pour la Scala de Milan, scénarii pour le cinéma, rien n’échappa à cet esprit transversal. À travers plus de 400 pièces scandées en trois thèmes – objet, mobilier, architecture – sur six décennies de carrière, et une scénographie étudiée de Jean-Michel Wilmotte, le MAD signe une exposition d’envergure, ambiance Dolce Vita, grâce à la reconstitution intérieure parcellaire de certaines de ses plus belles habitations.
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