SEAT à Martorell
de l’atelier 1, les carrosseries sont dans leur plus simple appareil. Une forme à peine reconnaissable. Juste des morceaux de tôle emboutie qu’on assemble par paire pour former un embryon de châssis. Ou de « plate-forme » comme on dit dans l’industrie. C’est ici que tout commence. Seize heures plus tard, elles seront devenues de rutilantes Ibiza ou Arona en état de rouler. En attendant, des robots se positionnent. Envoient des rivets. Effectuent des soudures. Relâchent l’étreinte. Laissent le morceau partir et déjà s’affairent sur le suivant. Au bout de la centaine de mètres de béton ciré qui nous séparent de l’entrée : une porte. Dehors, une ville. Il y a là des routes parcourues aussi bien par de petites voitures que par des camions XXL. La chaussée est impeccable, bordée de pelouses parfaitement entretenues et de véhicules sagement garés. Uniquement des SEAT, évidemment. Un peu partout, des bâtiments bas dans des tons rouges et gris. Ils abritent de petits bureaux, des locaux syndicaux, des salles de repos, des lieux de contrôles, d’ingénierie. Et puis il y a la grande tour de bureaux, à l’entrée du site, et, bien sûr, les ateliers, comme celui dont on vient de
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