The New York Times Un géant à marche forcée
assure Donald Trump qui, avec toute la hargne dont il est capable, traite régulièrement le grand quotidien américain d’« et de fabricant de Sans doute, le prestigieux journal de centre gauche, installé depuis plus d’un siècle au cœur de Manhattan, survivrait-il à une défaite électorale de l’irascible président républicain. Mais on peut parier que ce dernier – ses scandales et ses outrances verbales – lui manquerait, tant, à les dénoncer avec talent dans ses colonnes, il a gagné en audience. Un million de personnes se sont ainsi abonnées au depuis l’arrivée, en 2016, de l’effarant successeur de Barack Obama à la Maison Blanche. Pourtant, si les chefs d’Etat ne font que passer à Washington, le pouvoir et l’aura du journal – soutenu notamment par les milieux d’affaires de la gauche libérale de la côte Est – semblent éternels. constate Gay Talese dans son best-seller consacré au Resté fidèle à sa devise (« Toutes les informations dignes d’être publiées »),ne mérite pourtant plus aujourd’hui son surnom de qui lui avait été donné naguère en raison de son conservatisme, de son allure quelque peu guindée et de la grisaille de ses innombrables pages. écrivait perfidement, voici une dizaine d’années, un confrère du – titre aujourd‘hui disparu – après que l’immuable maquette du s’était modernisée, avec, notamment, des photos en couleur à la une.
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