Pascal Rambert En quête d’extrême
THE GOOD PROFILE - ON STAGE
ses pièces n’ont parlé que du désir sous toutes ses formes. Demain, elles parleront peut-être du passage du temps sur un corps, et de cette marche objective vers la mort. Depuis qu’il présenta au Festival d’Avignon, en 1989, son agenda est rempli. Et ce jusqu’en 2023, de Mexico à Ouagadougou, en passant par Tokyo, Moscou, Helsinki… précise-t-il. Pascal Rambert reçoit en moyenne une dizaineavoue-t-il. C’est tout le contraire dans ses pièces, où il construit des cadres précis dans lesquels la libre interprétation n’est pas proscrite. explique-t-il. Pascal Rambert est un observateur – selon ses propres termes. Il n’a jamais rien fait pour l’argent et ne croit qu’en l’extrême, qu’en l’absolu, dans le travail – , dans la vie, dans l’amour, l’amitié, les rencontres, dans le rapport au corps, au verbe, au monde, dans les voyages également, comme partir avec sa compagne au bout du monde, là où on ne parle pas français – tout dernièrement en Ouzbékistan. Et dans l’écriture, ce chemin de solitude et de silence, cette retraite dans laquelle il
