FIGURE(S) LIBRE(S)
« La sculpture est pour moi une affirmation de notre volonté de vivre : » Formée au Royal College of Art où elle rencontre son alter ego Henry Moore, Barbara Hepworth (1903-1975) s’inscrit en contre de l’expressionnisme puissant de Rodin. » Elle formule une nouvelle esthétique, la sculpture d’un monde moderne. Elle se rend à Paris, avec son mari le peintre Ben Nicholson, rencontre Brancusi, Picasso, Braque, Mondrian, Calder, Miró. Elle participe au mouvement Abstraction-Création de Paris et à Unit One (surréalisme et abstraction) en Angleterre. En 1934, elle écrit que son objectif est « ». Elle est la première avec Henry Moore à envisager des trous dans la matière, comme des fenêtres sur des nouveaux possibles. En 1939, elle s’installe à Saint-Ives en Cornouailles. Le sentiment organique se renforce dans ses créations marquées par la nature. « » Elle représente la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise en 1950, reçoit le Prix de la 5 Biennale de São Paolo en 1959, voit ses oeuvres achetées par le MoMA, expose à la Tate Gallery en 1968. Reconnaissance ultime : son élévation au rang de Dame de l’Empire Britannique. La Tate gère désormais son atelier-maison de Saint Ives devenu un musée.
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