Very Sade trip
Entre « liberté » et « libertin », deux lettres font toute la différence. Les protagonistes du vénéneux le nouveau film deet son évocation de l’agonie d’un fameux monarque Albert Serra continue de déployer son cinéma de franc-tireur, plastiquement magnifique et nourri de références littéraires. À travers les multiples jeux sadiens montrés à l’écran défile tout un pan du patrimoine littéraire, des de Casanova à certains textes de Michel Foucault et d’Annie Le Brun, grande spécialiste du Divin Marquis. Nous plongeant dans une autre temporalité et jouant avec notre imaginaire, le cinéaste distille une atmosphère déroutante et fascinante, qui juxtapose des scènes extrêmement crues et une bande-son on ne peut plus paisible. S’il est réservé à un public très averti n’ayant pas peur des scènes frontales, est une œuvre radicale et hypnotique, qui montre la vie derrière la seule chair.
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