Mieux vaut en rire
Karl Stevens n’est pas peintre, illustrateur et dessinateur de strips par hasard, et c’est encore moins un hasard s’il a été couronné par l’Association américaine des hebdomadaires alternatifs – dont la principale caractéristique aujourd’hui est qu’ils sont évidemment à peu près tous en train de disparaître, malgré leur nom optimiste de « Phoenix » (le pour Stevens). Tout ceci l’a ainsi conduit à entrer dansdont il est aujourd’hui l’un des plus brillants contributeurs. Brillant, oui, car ce diable d’homme est vraiment doué à la fois pour le dessin réaliste – raison pour laquelle un camarade lui suggère de faire des portraits-robots pour la police – et pour l’humour à froid, consistant surtout à se montrer sous son plus mauvais jour, celui d’un insupportable artiste intellectuel. Un exemple : déprimé par une image affligeante de lui, il voit apparaître une qui lui assène une des sentences du grand homme : , et le commentaire du héros de fuser, sinistre : Stevens n’est pas seulement drôle, il est aussi follement amoureux de son épouse, Alex, qui, elle, le remet toujours intelligemment à sa place:
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