DÉFI À L’ORDINAIRE
Entre études littéraires, mannequinat pour Guy Bourdin et flânerie dans les marchés aux puces, c’est d’abord à Paris que la suissesse aux cheveux d’ambre a aiguisé son sens artistique et sa passion pour le vintage. Puis, dans les années 80, Suzanne Syz et son mari s’installent à New York. Ils y cotoient l’effervescence artistique, fréquentent Jean-Michel Basquiat, Jeff Koons, Julian Schnabel pour », raconte-t-elle dans son livre éponyme aux éditions Assouline. Ses amies du star-system comme la Princesse Gloria von Thurn und Taxis ou l’actrice Michèle Yeoh seront ses premières clientes tout comme Elizabeth Taylor, une fan avant l’heure. Lors d’un dîner, la croqueuse de diamant l’aurait même obligée à lui vendre sur-le-champ le collier turquoise qu’elle portait. Depuis, Suzanne Syz cultive l’originalité, mêle ses souvenirs d’enfance, l’art et le design dans ses créations comme avec ses boucles d’oreilles en forme de bonbons Life Savers ou le bracelet Love Me en lettre de Scrabble. « ». Rien n’est trop abracadabrant pour cette esthète avant-gardiste qui a mis ses artisans suisses au défi de travailler le titane, il y a de cela plus de dix ans. « ». La rousse aux yeux rieurs ne recule devant rien, même devant la création holorgère, son nouveau terrain de jeu.
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