L’ART PASSE À TABLE
, explique Mary Castel. Et de raconter comment cette femme modèle de par sa personnalité et son parcours a été fondatrice, au gré de visites de manufactures jusqu’à des tablées dignes d’une exposition. , chérit-elle aujourd’hui à travers un service de 80 pièces dont elle a hérité pour son trentième anniversaire. Fille de son époque, c’est dans la publicité qu’elle trouve d’abord sa voie. L’atavisme ressurgit lorsqu’elle apprend que le repas gastronomique à la française, avec ses rituels et sa présentation, accède au statut de patrimoine culturel immatériel de l’humanité. À nouvelle génération d’assiettes, tasses et coupelles, inspiration dans le vent: depuis Paris, où elle a fondé en 2017 son entreprise grâce au financement participatif, elle commence à solliciter de jeunes artistes. Hommage au temple de son arrière-grand-mère, sa première collection s’intitule «Rue de Paradis», dont les assiettes marbrées du plasticien Étienne Bardi restent iconiques. Sonia Sieff, avec «Les Françaises», décroche le pompon du cliché; Amélie Barnathan, elle, concocte une ode à l’Italie baptisée «Cœur de la Mamma»... Pour faire exécuter ces créations dans la pure tradition, Mary Castel se rend à Limoges chaque semaine. , s’enorgueillit-elle. Loin du Président, la dernière collection célèbre quatre «Chers Parisiens, sous le trait tout aussi élégant de Jean-Michel Tixier. Françoise Sagan, Yves Saint-Laurent, Marie-Antoinette ou Serge Gainsbourg? D’un clin d’œil à l’autre, peint à la main d’un filet d’or 24 carats, chacun promet de faire un carton - emballé dans une boîte à chapeau, s’il vous plaît !
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits