NOUVELLE VAGUE MUSÉALE
Passionnante singularité du musée d’art et d’industrie André Diligent, autrement dit La Piscine: sur un modèle plus anglo-saxon que français, ses collections abolissent toute hiérarchie entre arts appliqués et beaux-arts.
la « plus belle piscine de France » n’en finit, explique Bruno Gaudichon, conservateur en chef des lieux. Spécialiste de la métamorphose de l’objet architectural, celui qui s’est par ailleurs illustré au musée d’Orsay a prolongé son œuvre précédente, avec une lumineuse sobriété. Conçu comme un jardin de sculptures, le grand bassin reste le clou de la muséographie, tout en ouvrant sur une grande aile neuve. Telle une ligne d’eau, une galerie consacrée à la sculpture moderne y est baignée par la lumière naturelle d’une voûte en polycarbonate. Des nouvelles salles accueillent par ailleurs les expositions temporaires, avec un riche programme pour la réouverture le 20 octobre. Après Hervé di Rosa, Pablo Picasso et Alberto Giacometti, la prochaine thématique saisonnière sera consacrée à l’Algérie, dont une importante communauté maille la cité textile. Introduisant cette aile, une salle porte d’ailleurs les couleurs de l’histoire de Roubaix et de celles et ceux qui l’ont faite, décuplant l’affection suscitée par ce musée voulu « solidaire ». Cet attachement territorial se décline le long de l’ancienne entrée de la piscine, où une galerie présente le Groupe de Roubaix. Toujours du côté de la rue des Champs, enfin, un ancien collège permet de multiplier les ateliers pour les jeunes publics. , conclut Jean-Paul Philippon. Beau dess(e)in !
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