YEU ET NOIRMOUTIER LES VACANCES AU LARGE
étape N° 1
BELLE ET REBELLE
Claude, une Jurassienne d’origine qui a connu Yeu enfant, dans des colonies de vacances, et ne l’a plus jamais quittée, s’enflamme. ajoute-t-elle. Accros au shopping, aux endroits VIP, bref au paraître, passez votre chemin ! Sur l’île d’Yeu on vient chercher des vacances simples et harmonieuses, au plus près d’une nature grandiose. s’amuse Pélagie, la créatrice d’une ravissante galerie de peintures. C’est à Yeu que le Tout-Paris intellectuel – écrivains, journalistes, éditeurs et même ministres – vient déconnecter. Aminplaisante Anne Duwel, une ancienne styliste de cinéma qui a créé à Saint-Sauveur, une boutique d’objets de décoration très raffinée. Sur cette île sans feu rouge, le vélo est roi pour arpenter la côte dunaire très Sud-Ouest avec ses pins maritimes et ses grandes étendues de sable fin ou sa sœur plus farouche et altière, la Côte sauvage, pour pédaler entre les genêts et les buissons de baies dont on se régale, découvrir les innombrables fortunes de mer au large de la Pointe du But, goûter à la diversité des plages, de Ker Daniau, crique enchanteresse, aux rouleaux des Vieilles, où crawlent les surfeurs, faire un saut à la Ferme d’Émilie pour goûter ses glaces à la rhubarbe, sa liqueur de verveine, arpenter les ruelles blanches aux anciennes maisons de pêcheurs de Saint-Sauveur. Pendant le tour de l’île par le sentier côtier, on ne rate pas l’unique halte gourmande du restaurant de la Meule, une terrasse sur le plus charmant des petits ports surmontée d’une chapelle virginale. Et bien sûr, le soir, à Port-Joinville, avant un verre à l’Escadrille et les patagos de chez Martin, on s’enivre des galeries qui font la part belle aux artistes féminines.
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