Au nord, voir grand
C déclare, à propos de « Gigantisme », la philosophe Géraldine Gourbe, l’une des commissaires de cette nouvelle triennale. Le plus célèbre d’entre eux, l’ingénieur et collectionneur Gilbert Delaine (1934-2013), fondateur du Pour matérialiser ce parcours, trois étapes principales ont été imaginées. La première, intitulée « Paysage mental », inonde le territoire de pièces monumentales, dont celles de Tania Mouraud, qui appose ses lettres noir et blanc étirées jusqu’à la limite du lisible sur les silos gigantesques du mole 5; d’Anita Molinero, qui revisite l’une de ses installations pour se mesurer aux dimensions XXL de la halle AP2; ou de Bernar Venet, qui présente l’un de ses « Effondrements » d’arcs en Corten, matériau résonnant particulièrement dans la cité de Jean-Bart où est encore produite une tonne d’acier chaque jour. Deuxième rendez-vous au LAAC avec « À l’américaine », une exposition qui retrace les répercussions du progrès technologique sur la création artistique: les bâches en acrylique de Claude Viallat, les tableaux en résine de polyester de Jean Pierre Raynaud, les cubes en néon de Piotr Kowalski… Le dernier chapitre, « Space Is a House », interroge le gigantisme appliqué à l’espace domestique à travers les collections design du FRAC et ses pièces emblématiques signées Pierre Paulin, Verner Panton ou Joseph-André Motte.
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