Galerie Dutko, œuvres de méditation
’un travaille le volume, celui d’une sphère qui aurait été percutée ici par 108 météorites. L’autre, des à-plats de couleurs qui évoquent également, sinon le cosmos, du moins l’ailleurs. D’un côté, la pesanteur donc, le collier de prière et de méditation hindouiste. Chiffre qui est ici celui du diamètre de la sphère, du total des cratères et du nombre de jours que l’artiste, un brin illuminé, a consacré à son œuvre. Avec les séries « Flatland » et « Drypoint », Tom Henderson travaille sur la ligne, la couleur et le mariage de la peinture et de la sculpture. Mais, dans le travail des deux artistes, on perçoit le même mystère, la même obsession du silence et de la sérénité. Et c’est ce que défendent aujourd’hui Jean-Jacques Dutko et sa fille Alexandra, qui confie que tout l’intérêt de leur métier est de Pour autant, Jean-Jacques Dutko n’oublie pas ses anciennes amours: Paul Dupré-Lafon, Eugène Printz, Jean-Pierre Pincemin, Philippe Anthonioz, Éric Schmitt, Patrick Naggar, Monique Frydman, Béatrice Casadesus… et Bruno Romeda, qu’il avait lancé et qui réalise aujourd’hui du mobilier en édition limitée, à sa demande. Car le galeriste est un fidèle qui tisse avec ses artistes des liens quasi familiaux et fonctionne toujours autant aux coups de cœur et aux signes de la providence. Il en a été ainsi de l’œuvre de Matthias Contzen qu’il a découverte dans une église du faubourg Saint-Antoine, lors d’une Nuit Blanche, cette déambulation culturelle pour noctambules organisée tous les ans à Paris, en octobre.
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