Le chaos mondial de Philippe Chancel
epuis une quinzaine d’années, Philippe Chancel a choisi de poser son regard sur des lieux sensibles de la planète pour observer les symptômes de leur affection. En poursuivant son expérience à Philippe Chancel s’interroge sur le devenir de l’homme dans un univers rongé par la pollution et la violence. Par la présence, comme à Fukushima, de bidons remplis de substances toxiques, de carcasses de bateaux abandonnés, de fleuves souillés par le déversement de produits chimiques ou bien de débris, ses photographies en couleurs témoignent des revers délétères de la modernisation. Inspiré du (dont le manuscrit originel s’intitulait ), de William Burroughs, et d’un principe d’écriture fragmentaire, « Datazone » livre un récit choral. De la Chine aux États-Unis en passant par l’Afrique et l’Europe, les grands formats du photographe ne laissent que peu d’espoir sur l’état de la planète. Une œuvre crépusculaire.
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