Écrins d’argent
u’est-ce qu’un sac de dame du XXI siècle? Un porte-monnaie qui a pris du poids! Alors qu’il n’a jamais été exposé, on lui rend enfin la monnaie de sa pièce à l’initiative de la Monnaie de en jouant l’accumulation dans les vitrines pour mieux piquer la curiosité du visiteur. Chronologique et thématique, le parcours détaille le riche destin et les formes étonnantes de ce menu pochon, autrefois aussi bien fourre-tout que banque personnelle. détaille Béatrice Coullaré, commissaire et chargée de la conservation à la Monnaie de Paris. Gismonda (1894). Si Karl Lagerfeld assurait que nos élégantes aïeules l’auraient contredit en exhibant leur réticule à piécettes maillé d’or, enrichi de nacre ou d’écaille, de médaillons et de miniatures. Au virage des années 1900, l’écrin prend la forme d’un coquillage évoquant les vacances. Apparaissent aussi le fermoir (à deux boules de métal, bien connu), les pliages en origami sans couture (Le Tanneur), les demi-lunes (Hermès) et le sac à main compact (Camille Fournet). La maroquinerie démocratise l’accessoire, qui devient populaire. Le voici masculin ou féminin, russe ou italien, minaudière de bal quand Van Cleef & Arpels s’en mêle. En collaboration avec Le Tanneur, la Monnaie de Paris propose à ses visiteurs de fabriquer leur porte-monnaie… En attendant le modèle futuriste capable de protéger les bitcoins?
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