Le monde fabuleux d’Anne Orlowska
’est un monde fascinant, silencieux et rassurant. Un zoo urbain, un éden préservé où lion, ours polaire, papillons… cohabitent en totale sérénité. explique Anne Orlowska. (taxis) (derma). Rien de morbide, de douloureux ou de triste. En reprend la directrice, également passionnée d’architecture intérieure. Pour la déco, le minimum a consisté à introduire quelques pièces de mobilier de style industriel – console, table basse et grande barque évoquant une arche de Noé – signées d’un ami artiste, Cédric Grare (fondateur de la galerie Art atypique). Elles servent de support aux créatures endormies, mais aussi aux bouquets flamboyants de Mathieu Miljavac (artisan d’art en taxidermie), composés à partir de pigeons peints dans des tons saphir ; aux créations aériennes du designer plumassier Éric Charles-Donatien ; aux tirages de Pascal Guet, qui photographie des dos d’insectes et en fait des peintures abstraites. Les plus grands décorateurs raffolent du lieu : Jacques Grange, Jacques Garcia, Philippe Starck, qui avait notamment paré un restaurant vénitien d’animaux ailés, ou Alberto Pinto, auteur d’un cabinet de curiosités composé d’un bestiaire marin, déployé sur un yacht. Un autre étant censé voir le jour bientôt dans le hall du palace La Mamounia, à Marrakech. Anne Orlowska a ouvert l’année dernière une seconde adresse, à Bruxelles, et exposera au prochain salon Maison & Objet de janvier 2020. Le zoo de la rue d’Aboukir gagne le monde…
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits