MOSAÏQUE MAJUSCULE
Du showroom à la Fondation, les prouesses de la marque ne sont pas seulement techniques, elles sont le fruit d’une fantaisie qui, depuis plus de soixante ans, répond à des explique Rossella. » Élégance innée et désirs d’esthètes se croisent donc pour incarner l’esprit Bisazza, en créant la vitrine d’un savoir-faire qui rayonne à travers le monde. Dans les années 1990, c’est l’esthétique ludique d’Alessandro Mendini qui ouvre à la Fondation les portes du design. Depuis, les créateurs sont libres jusqu’au vertige. Jaime Hayon, Marcel Wanders, Studio Job, Patricia Urquiola… Chacun s’empare à sa façon de la bibliothèque de tesselles pour créer son langage et son monde. Dans les salles blanches, les collaborations intuitives se multiplient avec un appétit de défi. Les designers utilisent la mosaïque comme une seconde peau. Les architectes Richard Meier et John Pawson ajoutent une valeur sobre et nuancée au pixel blanc. Peintres et sculpteurs revisitent les figures allégoriques chères au courant de la . Une porte cousue d’or s’ouvre et… au détour d’une conversation feutrée avec Piero Bisazza, on découvre sa précieuse collection de photos d’architecture qui réunit Berenice Abbott, Hiroshi Sugimoto, Gabriele Basilico, Candida Höfer… De Byzance à Bisazza, la valeur expressive de la mosaïque insuffle indéniablement une culture de la beauté, mais aussi un parfum d’Italie ouvert à la scène artistique internationale.
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