COMME À LA PARADE
’ENDROIT LAISSE PANTOIS. Immenses hangars donnant sur les quais du Mississippi et l’activité portuaire intense de La Nouvelle-Orléans. Douze en tout. Là, à perte de vue, des chars de parade, quasi intacts pour certains, et, sur telle étagère ou posés à même le sol, des personnages de polystyrène ou de papier mâché, plus ou moins flexibles, selon l’usage que l’on avait prévu d’en faire ou d’en refaire dans un avenir plus ou moins proche. Mardi Gras World se nomme le site. Accessible à tous, même si le mot ne semble pas être passé partout en ville. , explique Elexa Dixon, notre guide du jour et manager du lieu, avec son envie farouche de commenter la visite en français, tout en s’excusant de ses délicieuses fautes ici ou là. C’est pour ainsi dire toute l’histoire et la pop culture américaines – voire mondiales – qui défilent soudain en carton-pâte, d’Elvis Presley à une bonne partie des locataires successifs de la Maison Blanche, des personnages de ou des olibrius de Kiss aux super-héros Marvel (et autres) ou ceux des dessins animés Disney, en passant par une Cléopâtre ici ou une tête de dragon là. Autant de souvenirs des différents thèmes choisis lors des éditions passées de Mardi gras par les innombrables krews – plus de 250 –, jadis organisations secrètes qui existent pour certaines depuis plus d’un siècle et demi; qui définissent parfois plus d’un an à l’avance la teneur du char qu’ils auront à décorer en vue de telle ou telle parade. , poursuit Dixon.
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