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Pourquoi l’annulaire et le majeur sont plus interdépendants que les autres doigts ?

Pourquoi l’annulaire et le majeur sont plus interdépendants que les autres doigts ?

DeChoses à Savoir SANTE


Pourquoi l’annulaire et le majeur sont plus interdépendants que les autres doigts ?

DeChoses à Savoir SANTE

évaluations:
Longueur:
3 minutes
Sortie:
15 janv. 2024
Format:
Épisode de podcast

Description

Les mains sont sans doute l’un des éléments anatomiques les plus précis et les plus complexes du corps humain. Leur conception nous permet d’effectuer les tâches les plus exigeantes qu’il soit, comme de saisir une aiguille ou d’exécuter un morceau de violon. Cependant, les doigts humains ne sont pas parfaitement autonomes. L’annulaire et le majeur, en particulier, font preuve d’une interdépendance qui s’explique par des raisons anatomiques et fonctionnelles.
La particularité de l’annulaire et du majeur par rapport aux autres doigts
27 os composent la main humaine. Ces derniers se déclinent en phalanges, en métacarpiens et en os du carpe. Les os sont reliés entre eux au moyen d’articulations, afin de pouvoir effectuer une grande variété de mouvements essentiels aux activités quotidiennes.
Pour bouger, un doigt s’appuie sur ses muscles, reliés aux os par des tendons fléchisseurs ou extenseurs. Selon le mouvement nécessaire, ce sont les uns ou les autres de ces tendons qui entrent en action. Par rapport au pouce, à l’index et à l’auriculaire qui s’avèrent relativement indépendants, le majeur et l’annulaire ont du mal à bouger l’un sans l’autre. En effet, ils partagent des muscles et des tendons qui, lorsqu’ils sont activés, agissent aussi bien sur le doigt sollicité que sur son voisin.
Détails sur la structure anatomique des deux doigts
Le réseau de muscles partagé entre le majeur et l’annulaire remonte jusque dans l’avant-bras, ce qui explique sa force. Les adeptes d’escalade savent par exemple que pour assurer une prise difficile, il faut pouvoir compter sur le duo majeur-annulaire, plus fort que les autres car uni et positionné dans le prolongement du bras.
L’interdépendance du majeur et de l’annulaire contraint chaque doigt à bouger en même temps que l’autre, mais elle freine aussi la possibilité de mouvements antagonistes. Un test très simple consiste à poser sa main sur une table, avec le majeur replié dans la paume et les autres doigts étendus sur la surface plane. Le pouce, l’index et l’auriculaire peuvent être relevés sans problème. Il est en revanche très difficile de lever l’annulaire, à cause de sa connexion profonde avec le majeur.
Si l’interdépendance de l’annulaire et du majeur est un fait, elle peut être travaillée et assouplie dans le but d’améliorer l’autonomie de chaque doigt. Les musiciens, les athlètes ou les artistes qui utilisent la préhension fine s’exercent souvent dans ce sens pour accroitre leur dextérité et leur précision.

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Sortie:
15 janv. 2024
Format:
Épisode de podcast

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