Découvrez ce podcast, et bien plus encore

Profitez gratuitement des podcasts sans abonnement. Nous offrons également des livres électroniques, des livres audio et bien plus encore, pour seulement $11.99/mois.


évaluations:
Longueur:
114 minutes
Sortie:
17 janv. 2019
Format:
Épisode de podcast

Description

François HéranMigrations et sociétésCollège de FranceAnnée 2018-2019Pourquoi migrer ?La lente construction des bases de données mondiales. Une présentation des ordres de grandeur. « Couloirs » migratoires versus « dispersion » des migrants. Pourquoi la réalité des courants migratoires échappe-t-elle aux modèles mécaniques de la mobilité (débordement du trop-plein démographique, exutoire de la « misère du monde », attrait pour l'Eldorado) ?Retour sur les migrations africaines en Europe, leurs ressorts, leur avenir. Brève histoire des tentatives de chiffrage et de projection des migrations africaines depuis les indépendances. Des années 1960 à nos jours, le thème récurrent de la « ruée » des Africains vers l'Europe. Sont-ils différents des autres courants migratoires ? Sont-ils « de trop » ?Les projections démographiques de la migration ont-elles prétention à dire l'avenir ? Inertie des structures et émergence de nouveaux courants migratoires. Portée et limites des projections dans le domaine des migrations. Réponse à certaines objections.
Sortie:
17 janv. 2019
Format:
Épisode de podcast

Titres dans cette série (79)

Selon le dernier bilan de l'ONU, 244 millions de personnes vivaient à l'étranger en 2015, dont près de 20 millions de réfugiés. Au-delà d'une actualité brûlante, révélatrice de tensions majeures dans nos sociétés, la question des migrations internationales doit être abordée par le biais de méthodes sérieuses prenant en compte la diversité des phénomènes migratoires et des questions qu'ils soulèvent. Dans ce domaine, plus que dans tout autre, les idées reçues circulent, parfois imperméables aux faits.L'Assemblée du Collège de France a ainsi décidé de créer une chaire Migrations et sociétés et de la confier à François Héran, directeur de recherche à l'INED, l'Institut national d'études démographiques. « Cette création reconnait non seulement la nécessité d'étudier ces phénomènes de façon aussi scientifique que possible mais elle met en avant les interactions entre migrations et sociétés : il n'y a pas de sociétés sans migrations et les migrations modifient durablement les sociétés. Mon programme ne prétend pas trancher toutes les questions sur la place de l'immigration dans la société : il entend les poser dans le respect des faits », estime ce dernier.