Voici un épisode qui résonne, de loin, mais pourtant douloureusement avec l'actualité. C'est un fait, qu'il n'est plus besoin de démontrer : la violence et les comportements à risque sont en majorité l'apanage des hommes.
Le coup de génie de Lucile Peytavin est de s'être un jour arrêtée sur ce chiffre édifiant : en prison, 96,3% des détenus sont de sexe masculin. C'est en partant de ce constat que l'historienne féministe a décidé de chiffrer, avec des outils économiques, les coûts des dérives de cette fameuse "virilité" masculine, valorisée par la société et la pop culture (coucou Scarface).
Nous en sommes convaincues : tout le monde devrait écouter cet entretien. Il fera sûrement grincer quelques dents, mais il est d’intérêt public.


D'après Le coût de la virilité de Lucile Peytavin (éditions Anne Carrière).
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