Sébastien descend d’une longue lignée aristocratique. Quand je l’ai rencontré il y a une vingtaine d’années, rien dans sa personnalité ou ses choix de vie ne le laissaient paraître : il était branché musique, il avait créé un label indé, il avait choisi une existence de passion plutôt que la sécurité financière. Mais son ascendance l’a rattrapé, notamment sous la forme du château dont il a hérité à la mort de ses parents. Un bijou, un véritable gouffre financier également, qui l’a conduit à changer radicalement de vie pour assurer la pérennité de ce que ses ancêtres lui ont légué. Et aujourd’hui, la question de la transmission à ses enfants l’obsède.