Le méthane a été découvert en 1776 et compte parmi les ressources énergétiques les plus utilisées au monde. Il est à la fois inodore et incolore, et constitue la quasi-totalité (90 %) du gaz naturel. Contrairement au charbon et au pétrole, il est obtenu par des procédés naturels.Étant donné que le méthane est un puissant gaz à effet de serre, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ait des conséquences désastreuses sur le climat et l’environnement. Il est l’un des principaux responsables de la production d’ozone, une substance dangereuse pour les êtres humains et les écosystèmes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Union européenne et les États-Unis mettent tout en œuvre pour réduire ses émissions.Le méthane se caractérise par son important potentiel de réchauffement. À titre de comparaison, sachez que sur une période de 100 ans, il est 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Par chance, la durée de vie de cet hydrocarbure est faible dans la couche atmosphérique (une dizaine d’années, contre des centaines d’années pour le gaz carbonique).Selon les résultats d’une étude, les émissions de méthane ont connu une augmentation de 10 % entre 2006 et 2018, et ce à travers le monde. Lesdites émissions proviennent à 60 % de certaines activités humaines (il est possible d’agir sur ces dernières) et à 40 % des organismes vivants (sous l’effet de la digestion et/ou de la fermentation.).Les chercheurs estiment que la culture du riz et l’élevage des animaux sont respectivement responsables à 8 % et à 30 % de la pollution au méthane. De leur côté, l’extraction du charbon, l’exploitation du gaz et du pétrole le sont à 11 % et 22 %. En ce qui concerne les feux de biofuel et de biomasse, et la gestion des détritus liquides et solides, les chiffres sont de 8 % et 18 %.Réduire les émissions de méthane : tel est l’un des défis des groupes et des individus qui luttent pour protéger la nature.
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