Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Jésus le Dieu intemporel et universel
Jésus le Dieu intemporel et universel
Jésus le Dieu intemporel et universel
Livre électronique246 pages3 heures

Jésus le Dieu intemporel et universel

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Jésus n'appartient pas à une culture, à une époque ou à un peuple.
Il traverse les siècles comme une présence qui défie le temps, révélant un Dieu qui se manifeste partout où un cœur cherche la vérité.

Dans ce livre, Joël Kamala Mwindo explore la logique profonde de la révélation divine :
du jardin d'Éden aux promesses faites à Abraham, de la chute des lignées à la restauration finale.
Il montre que Jésus n'est pas seulement le Messie d'un peuple, mais le plan universel de Dieu pour toute l'humanité.

Avec une écriture limpide, contemplative et audacieuse, l'auteur éclaire :

  • l'unité cachée entre l'Ancien et le Nouveau Testament,
  • la cohérence spirituelle de l'histoire biblique,
  • la portée éternelle de l'œuvre du Christ,
  • la façon dont cette révélation touche chaque être humain, quel que soit son héritage.

Un livre profond et accessible, pour tous ceux qui veulent comprendre Dieu au-delà des frontières, des traditions et du temps.
Une invitation à rencontrer Jésus non seulement comme une figure religieuse, mais comme la manifestation intemporelle de Dieu, présente dans chaque génération.

LangueFrançais
ÉditeurJKM ÉDITIONS
Date de sortie9 déc. 2025
ISBN9798232498351
Jésus le Dieu intemporel et universel
Auteur

JOEL KAMALA

Joël Kamala Mwindo est un auteur visionnaire, profondément engagé dans l'éveil de la destinée humaine. Son écriture, à la fois introspective, spirituelle et exigeante, cherche à réveiller ce qu'il y a de plus noble en l'homme : sa capacité à se relever, à bâtir et à laisser une empreinte qui dépasse le temps. Il porte une voix qui transcende les frontières. Ses ouvrages — empreints de vérité, de puissance et d'espoir — invitent chaque lecteur à renouer avec sa mission intérieure, à reprendre le courage d'exister pleinement et à se tenir debout face à l'histoire. À travers chacun de ses livres, Joël poursuit une seule quête : rappeler à chaque être humain qu'il n'est pas un accident, mais une réponse.

Auteurs associés

Lié à Jésus le Dieu intemporel et universel

Corps, esprit et âme pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Jésus le Dieu intemporel et universel

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Jésus le Dieu intemporel et universel - JOEL KAMALA

    ​TABLE DES MATIÈRES

    ​Avant-propos ........................................................... 5 


    ​CHAPITRE 1 __  LE DIEU D’ADAM............................. 9


    ​CHAPITRE 2__ LA SEMENCE DU SERPENT ............. 33


    ​CHAPITRE 3 __ NOÉ ET LES LIGNÉES PRÉSERVÉES............................................................ 49


    CHAPITRE 4 __ ABRAHAM ET LA RÉACTIVATION DE L’ALLIANCE........................................................ 61


    CHAPITRE 5__ LA LIGNÉE DU CODE DIVIN

    ................................................................................. 85


    CHAPITRE 6__ MOÏSE, LE GARDIEN DE L’ALLIANCE

    ................................................................................ 99


    ​CHAPITRE 7__ LA GRÂCE — AVANT, PENDANT ET APRÈS LA CRÉATION

    .................................................................................. 119


    CHAPITRE 8__ ESDRAS ET LE RETOUR DU VOILE

    ........................................................................ 139


    CHAPITRE 9__ JÉSUS — LA PROMESSE ACCOMPLIE.................................................... 203


    CHAPITRE 10__ LE PEUPLE DE DIEU.......................... 229


    ​AVANT-PROPOS

    ​Il est des vérités qui, mal comprises, deviennent des chaînes. Il est des promesses qui, mal interprétées, engendrent le doute et la petitesse. Ce livre est né d’un constat troublant : un malentendu profond s’est installé dans le cœur de nombreux croyants. Trop de chrétiens se considèrent aujourd’hui comme des acteurs de second plan, héritiers d’une histoire qui ne leur appartiendrait pas.

    Ils regardent le peuple d’Israël avec un respect teinté de résignation, comme si l’alliance avec Dieu leur était inaccessible comme si le Créateur de l’univers avait des favoris. Une conception tout aussi tenace circule : celle d’un « Dieu juif », qui réduit l’Infini à une culture, l’Éternel à une nation. Mais comment le Créateur du visible et de l’invisible pourrait-il appartenir à une seule lignée ? Cette vision rétrécie a une conséquence directe : la Parole de Dieu est perçue comme un carcan rigide, un ensemble de règles figées. Or, elle est vivante, évolutive, toujours en mouvement. Elle se révèle de manière progressive, adaptée à l’humanité en marche.

    ​Considérez son parcours : La Parole donnée à Noé ne fut pas celle d’Abraham. La révélation faite à Moïse fut transcendée par la grâce en Jésus-Christ. D’Abraham à Moïse, un nouveau chapitre s’ouvre. De Moïse à Jésus, le récit progresse. Et cette progression ne s’arrête pas là.

    ​Jésus Lui-même a revêtu les apôtres du Saint-Esprit à la Pentecôte, leur donnant puissance et autorité.

    Aujourd’hui, ce même Esprit habite en nous de manière permanente : preuve irréfutable que Dieu n’a pas fini de se révéler. Il parle encore. Il guide encore. Il éclaire encore les Écritures et nos cœurs pour faire jaillir des vérités nouvelles, adaptées à notre époque. Son dialogue avec l’humanité est permanent, progressif et vivant. Ces malentendus s’étendent jusqu’aux récits fondateurs.

    Le fruit défendu d’Éden suscite encore des débats stériles : pomme ou fruit anonyme ? Ces questions, en apparence anodines, trahissent une confusion profonde sur la nature de Dieu, de l’homme et du péché. C’est pour défaire ces nœuds et clarifier ces confusions qui obscurcissent la foi et entravent notre relation avec le Créateur que j’ai écrit cet ouvrage. Mon ambition, à travers ces pages, est de vous rendre votre place de premier plan dans le grand récit de Dieu : de vous montrer que vous n’êtes pas un spectateur, mais un héritier direct. Que Sa Parole est une force libératrice qui grandit avec nous. Puissiez-vous, en refermant ce livre, voir la Bible et votre relation avec Dieu d’un œil neuf, non comme un monument du passé, mais comme une aventure vivante, dont vous êtes l’un des protagonistes essentiels.

    ​Avec ma sincère gratitude,

    JOËL KAMALA MWINDO

    ​CHAPITRE 1 : LE DIEU D’ADAM

    « Dieu n’a jamais appartenu à une famille. Il est le souffle de tous les êtres, le commencement et la fin de tout ce qui respire. »

    1.  ​  Introduction

    ​Le discours théologique, à travers les âges, a souvent été contraint par la force des récits historiques. En cela, il a pu, malgré lui, confiner l'Être Suprême, le Créateur de toute chose  à l'étroitesse d'une généalogie élue. L'Écriture sainte, en retraçant la geste d'un peuple particulier, a pu ainsi laisser croire à l'existence d'un Dieu exclusivement attaché aux frontières d’une nation, ou limité à l'invocation d'un nom spécifique. Pourtant, la Raison éclairée par le souffle même des origines ne saurait admettre cette restriction. L'idée même d'un Créateur exige une souveraineté absolue et illimitée. Dieu est, par essence, le Souffle qui anime tout être, l’Alpha et l’Oméga de l’existence, antérieur et supérieur à tout découpage humain, fût-il sacré. C’est pourquoi notre réflexion se propose de dénouer cette apparente contradiction. Nous postulerons que la Vérité divine réside dans la distinction fondamentale entre deux paternités. Il y a le Dieu d’Adam, le premier homme, dont la paternité est biologique et universelle, englobant sans exception la totalité du genre humain. Et il y a le Dieu d’Abraham, dont l'élection, bien que particulière, se révèle par sa promesse comme une paternité de Foi spirituelle, destinée à s’étendre à une « multitude de nations ». Genèse 17:4-5 , loin de s'opposer, ces deux figures ne font que déployer le dessein originel. L'élection d'Abraham n'est point un reniement de l'universel ; elle est, au contraire, le moyen historique par lequel le Dieu d’Adam a choisi de restaurer son Alliance avec l'humanité entière. « toutes les nations de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3)  démontre que l’élection sert la bénédiction universelle, non la restriction. Ainsi, Abraham n’est pas un obstacle à la rédemption globale ; il en est le commencement actif. De sa descendance naîtra le Messie, Jésus-Christ, semence d’Abraham (Galates 3:16), par qui toutes les nations sont effectivement bénies. L’élection conduit à l’universalité.  Le particulier porte l’universel. Le dessein de Dieu avec Adam trouve sa plénitude en Abraham, puis son achèvement en Christ. Loin de s’opposer, Adam et Abraham se complètent dans le plan éternel de Dieu. Adam représente l’humanité tombée ; Abraham représente l’humanité rachetée en marche. Le premier perd la communion ; le second ouvre la voie à sa restauration. Aucun des deux n’est suffisant seul. Ensemble, ils déploient le mystère de la grâce : un Dieu qui n’oublie pas sa création, qui choisit un chemin étroit pour sauver le monde entier. Donc, Genèse 17:4-5 ne divise pas ; il unifie. L’alliance avec Abraham est la réponse concrète de Dieu à la chute d’Adam. Elle est le pont vivant entre la promesse universelle et son accomplissement en Christ. Tout converge vers Jésus, Semence unique, par qui toute nation, toute langue, tout peuple entre dans l’alliance éternelle.

    ​Ainsi, l’élection n’exclut pas ; elle inclut. Elle ne restreint pas ; elle ouvre. Elle est le moyen souverain par lequel Dieu sauve le monde. Abraham est le père de la foi, non pour un peuple seulement, mais pour toutes les nations, la promesse de Genèse 17:4-5 est universelle et s’accomplit pleinement en Jésus-Christ, Semence unique d’Abraham (Galates 3:16). Tout ce qui naît de cette lignée spirituelle de la foi conduit directement au Messie. Comme Nicodème (Jean 3:3-7), entrer de nouveau dans le royaume de Dieu, c’est naître d’en haut, c’est naître en Christ, c’est être greffé en Lui comme un sarment à la vigne vivante, c’est devenir fils d’Abraham par la foi seule. Cette nouvelle naissance , elle est une recréation divine, opérée par l’Esprit Saint, qui transfère l’âme des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. Nicodème, docteur d’Israël, connaissait les Écritures par cœur, observait la Loi avec zèle, mais Jésus lui déclare sans détour : « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Cette naissance spirituelle est universelle, impérative, irréversible. Elle abolit les distinctions de naissance, de race, de statut : Juif ou Grec, circoncis ou incirconcis, tous doivent passer par cette porte étroite qu’est Christ. La preuve irréfutable réside dans l’histoire même d’Israël : même les Israélites, héritiers charnels d’Abraham, attendaient le salut et devaient suivre tous les protocoles annoncés par le précurseur Jean-Baptiste. Jean, voix criant dans le désert, proclamait : « Préparez le chemin du Seigneur ! » (Matthieu 3:3). Son message n’était pas une nouvelle loi, mais l’annonce du protocole divin ultime : croire en Christ, se repentir, être baptisé au nom de Celui qui vient après lui. « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). Le baptême de Jean était un baptême de repentance, pointant vers le baptême en Christ, par l’Esprit. Les foules, les publicains, les soldats, même les pharisiens venaient à lui, confessant leurs péchés, plongeant dans le Jourdain comme symbole de mort au vieil homme et de résurrection à une vie nouvelle. Jean les avertissait : « Ne vous dites pas en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! 

    ​Car je vous dis que Dieu peut susciter des enfants à Abraham même de ces pierres » (Matthieu 3:9). La chair ne sauve pas ; la descendance biologique ne confère aucun privilège. Tous, sans exception, devaient croire en Celui que Jean annonçait : Jésus, le Messie. Aucun Israélite n’était sauvé par la chair, par la circoncision, par les sacrifices répétés ou par l’observance de la Torah. Les protocoles anciens , alliance mosaïque, temple, autel, agneau pascal, n’étaient que des ombres, des pédagogues menant à Christ (Galates 3:24). Abraham lui-même croyait en la promesse et cela lui fut imputé à justice (Genèse 15:6 ; Romains 4:3) Les patriarches, les prophètes, les rois attendaient le salut par la foi en la Semence promise. David chantait le pardon par grâce (Psaume 32) ; Ésaïe voyait le Serviteur souffrant (Ésaïe 53). Tous devaient naître de nouveau, car « ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3:6). Le protocole final, annoncé par Jean et accompli par Jésus, est clair : croire au Fils, être baptisé en son nom, recevoir le Saint-Esprit. Le baptême chrétien n’est pas un rite vide ; il est l’union à la mort et à la résurrection de Christ (Romains 6:3-4). Il scelle la nouvelle naissance, marque l’entrée dans la famille d’Abraham spirituelle. Après avoir accompli la rédemption sur la croix en déclarant « Tout est accompli ! » , Jésus ne connaît pas une mort passive, mais une descente active et triomphale dans le séjour des morts, ce sheol en hebreux , en grec hadès où reposaient les âmes des justes depuis la chute d’Adam.

    1 Pierre 3:18-20 révèle que le Christ, mis à mort selon la chair, mais vivifié selon l’Esprit, est allé prêcher aux esprits en prison ; Noé, Job, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, les prophètes et tous ceux qui avaient cru aux promesses divines sans les voir accomplies attendaient dans une partie du séjour des morts appelée le sein d’Abraham (Luc 16:22). Ils étaient sauvés par la foi en la promesse, mais l’accès direct à la présence de Dieu leur était fermé bien que juifs (Israélites) tant que le sacrifice parfait n’avait pas été offert. Jésus, en descendant, apporte la nouvelle décisive : le Rédempteur est venu, le sang a été versé, la dette est payée. Il brise les chaînes de l’attente, ouvre les portes du paradis et emmène avec lui ces captifs de l’espérance vers le Père (Éphésiens 4:8), accomplissant ainsi la promesse faite au larron sur la croix : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Là où le diable croyait avoir gagné, le Christ entre comme Roi, porteur des clés de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1:18).  Jésus est descendu activement dans le séjour des morts où reposaient les âmes depuis Adam, pour la conquérir de l’intérieur 1 Pierre 3:18-20. Cette proclamation révèle aux justes de l’Ancien Testament. Abraham, Moïse, David et tous ceux qui avaient cru aux promesses  la pleine identité du Rédempteur qu’ils attendaient. Ces saints, leur salut restait imparfait, en attente du sacrifice parfait. Jésus leur annonce que le Messie promis est lui-même (JÉSUS) , que son sang versé accomplit la Loi et les prophètes, et que la nouvelle naissance promise par l’Esprit est désormais accessible. C’est précisément parce que, comme il l’avait enseigné à Nicodème, « il faut que vous naissiez de nouveau » pour entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3:3-7), que cette prédication était nécessaire : les justes d’autrefois devaient recevoir la révélation complète du Christ et être régénérés par la foi en son nom accompli, passant de l’espérance ancienne à la réalité de la nouvelle alliance. Ainsi, Jésus les libère non seulement de l’attente, mais les fait naître d’en haut, les intégrant pleinement dans le royaume ouvert par sa mort et sa résurrection. Cette descente accomplit donc la logique même de l’Évangile : nul ne peut voir le royaume sans naître d’eau et d’Esprit, même les patriarches et prophètes. Leur foi en Dieu les avait justifiés, mais la nouvelle naissance requiert la connaissance du Fils et l’œuvre de l’Esprit appliquée par la croix. En prêchant aux saints dans le séjour des morts, Jésus leur donne cette révélation décisive : « Je suis celui que vous attendiez. » Par la foi en lui, ils sont régénérés, scellés par l’Esprit, et conduits au paradis. Puisque leurs corps n’étaient pas encore ressuscités , ils attendaient la résurrection finale , ils ne pouvaient être baptisés d’eau comme les croyants de l’ère de l’Église ; c’est pourquoi Dieu les a baptisés directement du Saint-Esprit dans le séjour des morts, accomplissant ainsi la naissance d’en haut sans le signe extérieur. La résurrection du Christ, le troisième jour, confirme cette régénération universelle : le tombeau vide prouve que la mort est vaincue, que la nouvelle naissance est effective, et que tous, anciens justes comme croyants actuels, entrent dans le royaume non par leurs œuvres, mais par la grâce reçue en Jésus. Ainsi, la prédication dans le séjour des morts n’est pas une exception, mais l’application cohérente du « Il faut naître de nouveau » à toute l’histoire du salut : les saints d’hier, comme nous aujourd’hui, sont sauvés par la foi en Christ, régénérés par son Esprit, et introduits dans la vie éternelle par sa victoire.

    ​Le baptême de Jean n’était pas le salut, mais la porte : il préparait les cœurs à croire en Christ, à recevoir son baptême spirituel, à naître de nouveau. Ainsi, tous Juifs et païens doivent naître de nouveau. Le protocole ultime n’est pas multiple : il est un. Croire au Fils envoyé, se repentir, être baptisé en son nom, recevoir l’Esprit Saint. Jean-Baptiste, dernier des prophètes de l’Ancienne Alliance, ferme la boucle : il annonce Christ comme le centre de tout. Sa voix s’élève pour que tous entendent : « Il faut qu’Il croisse et que je diminue » (Jean 3:30). En suivant ce chemin tracé par le précurseur, nous sommes greffés en Christ, fils d’Abraham par la promesse, participants de l’alliance éternelle. Donc, la nouvelle naissance n’est pas une option pour les païens seulement ; elle est la nécessité absolue pour tous. Par Jean-Baptiste, Dieu confirme que même Israël charnel doit passer par Christ. Le baptême d’eau annonce le baptême d’Esprit ; la repentance ouvre à la foi ; le protocole pointe invariablement à Jésus. Naître de nouveau, c’est mourir avec Lui, ressusciter avec Lui, vivre en Lui. Ainsi s’accomplit la promesse : en Christ, Abraham engendre une multitude innombrable, une descendance spirituelle où nul n’est exclu par la naissance, mais tous sont inclus par la foi en Jésus Christ notre seigneur.

    2.  ​La Nécessité d'un Sauveur Universel

    ​Le fondement de l'œuvre rédemptrice de Jésus réside dans son identité unique. Jésus n'est pas un homme issu d'une simple lignée humaine, mais l'Être divin incarné. Son essence même est l'atemporalité, comme Il l'a Lui-même déclaré :  « Avant qu'Abraham fût, Je Suis » (Jean 8:58). Cette affirmation positionne Christ au-dessus de l'histoire, des familles, des peuples et des nations. Par conséquent, Marie n'est pas sa mère au sens de génitrice de son essence divine, et Joseph n'est pas son père, sa conception étant surnaturelle bien qu'Il soit né en Judée, au sein d'une famille d'adoption juive, Jésus ne peut être désigné comme juif par nature. La Rédemption de l'humanité ne pouvait émaner d'un simple enfant issu d’un peuple ou d’un pays particulier, au risque de confiner le salut à une seule tribu. S'il a bien utilisé le canal de la lignée d'Abraham, ce fut uniquement pour accomplir la Parole prophétique. Ce choix stratégique s'explique par le fait que cette lignée avait été celle qui, malgré ses faiblesses, avait conservé la connaissance du vrai Dieu, tandis que les autres fils d'Adam s'étaient égarés dans l'idolâtrie et la multiplication des divinités. L'identité de Jésus est donc celle de la transcendance divine manifestée dans le temps, afin de garantir l'universalité de sa mission.

    3. La Mission de Jésus :

    Rétablissement Universel et Salut Conditionnel,

    L'histoire du salut commence par la rupture survenue lorsque Adam et Ève ont péché. Cet acte a immédiatement brisé la relation directe  entre l'humanité et son Créateur. Conséquence de cette brisure, l'homme ne pouvait plus s'approcher de Dieu librement ; la communication passait par des sacrifices et des intermédiaires (prêtres, rituels). La mort spirituelle et physique s'est propagée à tous les descendants, comme l'affirme l'Écriture : « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). L'humanité s'est retrouvée dans une impasse théologique : pour réparer ce qu'Adam avait brisé, il fallait nécessairement un être semblable à Adam, c'est-à-dire un homme parfait, mais qui ne soit pas lui-même entaché par cette nature déchue. Puisque tous les hommes sont issus d'Adam (et donc porteurs de la nature pécheresse), aucun humain ne pouvait

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1