Nutrition pour l'hypothyroïdie et l'hyperthyroïdie : Guide alimentaire complet pour la thyroïde: Conseils nutritionnels essentiels pour Hashimoto et Basedow, avec recettes de jus et plans alimentaires adaptés

Par Bendis A. I. Saage - Français

Ce guide nutritionnel détaillé aborde les besoins alimentaires spécifiques des personnes atteintes de troubles thyroïdiens.
La première partie présente les fondamentaux de la nutrition pour la thyroïde, en détaillant les nutriments essentiels comme l'iode, le sélénium, le zinc et le fer. Une attention particulière est portée aux vitamines et minéraux cruciaux pour le bon fonctionnement thyroïdien.
Pour la nutrition pour l'hypothyroïdie et le syndrome de Hashimoto, l'ouvrage propose des stratégies alimentaires ciblées, incluant des aliments anti-inflammatoires et un protocole autoimmun adapté. Des conseils pratiques sont donnés sur l'optimisation du métabolisme et la gestion des repas.
La section sur la nutrition pour l'hyperthyroïdie et la maladie de Basedow se concentre sur la stabilisation du poids et l'équilibre métabolique. Des recommandations précises sont fournies pour ajuster l'apport calorique et protéique.
Une partie importante est consacrée aux jus pour la thyroïde et aux smoothies thérapeutiques, avec des recettes équilibrées et adaptées aux différents troubles thyroïdiens.
Le livre aborde également les méthodes de cuisson préservant les nutriments, la planification des repas et les adaptations alimentaires selon les saisons. Des conseils pratiques sont proposés pour la restauration hors domicile et la gestion du stress par l'alimentation.
Ce guide offre une approche nutritionnelle complète, basée sur des données scientifiques actuelles, pour accompagner les personnes souffrant de troubles thyroïdiens dans leur quotidien.
Ce livre a été créé en utilisant des technologies innovantes telles que l'Intelligence Artificielle ainsi que des outils spécialement développés – par exemple, pour la recherche d'idées, la recherche d'informations, l'écriture, la relecture, l'assurance qualité et la conception d'illustrations décoratives.
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• Langue: Français
• Éditeur: tredition
• Date de sortie: 13 févr. 2025
• ISBN: 9783384526731

Bendis A. I. Saage - Français

Mit beeindruckender Genauigkeit verknüpft Bendis Saage unterschiedliche wissenschaftliche Quellen zu spannenden Sachbüchern. Er arbeitet dabei methodisch und kreativ zugleich, wobei er stets die neuesten technologischen Möglichkeiten nutzt. Seine Stärke liegt darin, vielschichtige Themen in gut lesbare Texte zu übersetzen und diese durch passende Bildmaterialien anschaulich zu gestalten. Mit großer Hingabe widmet er sich unermüdlich dieser anspruchsvollen Aufgabe.

Aperçu du livre

1. Principes de base d'une alimentation respectueuse de la thyroïde

Saviez-vous que la thyroïde a besoin de nutriments en quantités précisément ajustées chaque jour pour fonctionner de manière optimale ? Une alimentation adéquate joue un rôle central dans les maladies de la thyroïde et peut soulager considérablement les symptômes. Alors que certains aliments soutiennent la production d'hormones, d'autres peuvent la perturber sensiblement. Avec des connaissances solides sur les liens entre l'alimentation et la fonction thyroïdienne, il est possible d'optimiser son régime alimentaire de manière ciblée. Dans ce chapitre, vous découvrirez quels aliments soutiennent votre thyroïde - et lesquels vous devriez mieux éviter.

1. 1 Nutriments et minéraux

Iode, sélénium, zinc et fer – ces nutriments jouent un rôle crucial pour la santé de la thyroïde. Tant un manque qu'un excès peuvent influencer la production hormonale et, par conséquent, l'ensemble du métabolisme, entraînant divers désagréments. Un apport optimal en nutriments peut avoir un impact positif sur Hashimoto et Basedow, mais trouver le bon équilibre est essentiel. Lisez la suite et découvrez comment adapter votre alimentation de manière ciblée.

Pour un fonctionnement optimal de la thyroïde, un apport suffisant en iode, sélénium, fer et zinc est essentiel, tant un manque qu'un excès peuvent avoir des effets négatifs.

Optimiser l'apport en iode

L'iode est essentiel à la formation des hormones thyroïdiennes T3 (triiodothyronine) et T4 (thyroxine) [s1]. Une carence en iode peut entraîner un goitre (goitre) et une hypothyroïdie [s1]. Inversement, un apport excessif en iode peut favoriser les maladies auto-immunes de la thyroïde [s1]. L'apport en iode doit donc être adapté aux besoins. Les besoins quotidiens en iode pour les adultes s'élèvent à 150 µg [s2]. Les femmes enceintes et allaitantes ont besoin de 250 µg et 200 µg d'iode par jour en raison de leurs besoins accrus [s3] [s4]. Une carence en iode pendant la grossesse peut nuire au développement cognitif de l'enfant [s2]. Les femmes allaitantes devraient également optimiser leur apport en iode, car la concentration en iode dans le lait maternel dépend directement de l'apport iodé de la mère [s4]. En cas d'apport insuffisant en iode par l'alimentation, une supplémentation peut être judicieuse, notamment pour les femmes souhaitant avoir des enfants, les femmes enceintes et les femmes allaitantes [s5] [s3]. Une alimentation équilibrée comprenant des aliments riches en iode, tels que le poisson et le sel iodé, contribue à un apport suffisant en iode [s2] [s3]. Une carence en iode peut avoir un impact négatif sur la fertilité, car les hormones thyroïdiennes interagissent avec les hormones de reproduction et un déséquilibre hormonal peut perturber l'ovulation [s5] [s6]. En plus du sel iodé, l'apport en iode peut être amélioré par la consommation de poisson de mer, de produits laitiers et d'œufs. Il est également conseillé de réduire la consommation d'aliments goitrogènes tels que les légumes crucifères crus (par exemple, le chou, le brocoli) et les produits à base de soja, ou de les cuire pour diminuer leur effet goitrogène [s7]. Un apport suffisant en sélénium, fer et zinc soutient également la fonction thyroïdienne [s2] [s1]. Le sélénium agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans la conversion de T4 en T3 plus actif [s1]. Une carence en fer peut augmenter le risque de maladies thyroïdiennes pendant la grossesse [s2]. Le zinc est important pour l'activation des récepteurs T3 [s1]. Une alimentation équilibrée, riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments, constitue la base d'une fonction thyroïdienne saine.

Bon à savoir

Fer

Le fer est important pour la formation des globules rouges et le transport de l'oxygène dans le corps. Une carence en fer peut affecter la production d'hormones thyroïdiennes et entraîner une anémie.

Goitre

Un goitre est une augmentation de la taille de la thyroïde, qui peut être causée par une carence en iode ou d'autres facteurs.

Goitrogènes

Les goitrogènes sont des substances qui inhibent l'absorption d'iode par la thyroïde et peuvent ainsi affecter la production d'hormones. Ils se trouvent dans certains aliments comme les légumes crucifères crus.

Hypothyroïdie

Une hypothyroïdie se produit lorsque la thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones. Les symptômes peuvent inclure une prise de poids, de la fatigue et de la constipation.

Sélénium

Le sélénium est un oligo-élément essentiel qui est important pour la fonction thyroïdienne, car il soutient la conversion de T4 en T3 et protège la thyroïde contre le stress oxydatif.

Zinc

Le zinc joue un rôle dans l'activation des hormones thyroïdiennes et soutient le système immunitaire. Une carence en zinc peut affecter la fonction thyroïdienne.

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️ [i1] Fer

️ [i2] goitre

️ [i3] Sélénium

️ [i4] Triiodothyronine

️ [i5] Zinc

Teneur en iode des aliments courants

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Niveaux d'iode en µg par portion

Algues: Algues séchées (1 feuille)

Cabil: Cabillaud (85g)

Frais: Fraises (1 tasse)

From: Fromage cheddar (28g)

Lait: Lait (1 tasse)

Oeufs: Oeufs (1 gros)

PDT: Pomme de terre au four (1 moyenne)

Sel*: Sel iodé (1/4 cuillère à café)

Yaourt: Yaourt (1 tasse)

Les produits laitiers et les fruits de mer sont généralement de bonnes sources d'iode. Le sel iodé est une source fiable, tandis que les aliments d'origine végétale peuvent varier considérablement. La consommation d'une variété d'aliments riches en iode peut contribuer à un apport adéquat en iode pour la santé de la thyroïde.

Sélénium en tant qu'élément clé

Le sélénium remplit de nombreuses fonctions dans l'organisme humain, en particulier pour la thyroïde. Il agit comme un cofacteur pour les enzymes impliquées dans la conversion de l'hormone thyroïdienne thyroxine (T4) en triiodothyronine (T3), qui est plus active. Cette conversion est cruciale, car T3 représente la forme active de l'hormone thyroïdienne dans le corps et est essentielle pour les processus métaboliques, la croissance et le développement. Un manque de sélénium peut donc affecter la production d'hormones thyroïdiennes et entraîner une hypothyroïdie. De plus, le sélénium agit comme un antioxydant et protège la thyroïde du stress oxydatif causé par les radicaux libres. Le stress oxydatif peut endommager les cellules thyroïdiennes et provoquer des inflammations, qui peuvent à leur tour perturber la production d'hormones. Les femmes souhaitant concevoir doivent particulièrement veiller à un apport suffisant en sélénium, car cet oligo-élément soutient non seulement la fonction thyroïdienne, mais influence également positivement la qualité des ovules et donc la fertilité. L'effet antioxydant du sélénium protège les ovules des dommages causés par les radicaux libres, qui peuvent nuire à la fertilité. Ceux qui souhaitent augmenter leur apport en sélénium peuvent le faire en consommant des aliments riches en sélénium tels que les noix du Brésil, le poisson, la viande et les produits céréaliers complets. Il convient toutefois de noter qu'un apport élevé en sélénium, en particulier par le biais de suppléments, peut entraîner des effets secondaires indésirables tels que la perte de cheveux. Une alimentation équilibrée et, si nécessaire, une supplémentation ciblée en consultation avec un médecin sont donc recommandées. Il est particulièrement important de prendre en compte l'apport en iode lors d'une supplémentation en sélénium, car l'interaction entre ces deux oligo-éléments peut influencer les hormones thyroïdiennes.

Bon à savoir

Cofacteur

Un cofacteur est un composé non protéique qui est essentiel à l'activité biologique d'une enzyme. Les enzymes sont des protéines qui catalysent des réactions biochimiques dans le corps. Le sélénium agit comme un cofacteur pour les enzymes impliquées dans la conversion des hormones thyroïdiennes.

Stress oxydatif

Le stress oxydatif résulte d'un déséquilibre entre les radicaux libres et les antioxydants dans le corps. Les radicaux libres sont des molécules instables qui peuvent endommager les cellules. Le sélénium aide à réduire le stress oxydatif dans la thyroïde.

Supplémentation

La supplémentation fait référence à la prise de nutriments sous forme de compléments alimentaires pour compenser une carence ou augmenter les besoins. Une supplémentation en sélénium doit être discutée avec un médecin pour garantir le bon dosage.

Sélénium dans les aliments

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Quantité de sélénium dans les aliments sélectionnés

BRO: Brocoli

EI: Oeufs

HÄN: Poulet

PAR: Noix du Brésil

TUN: Thon

Les noix du Brésil sont extrêmement riches en sélénium, tandis que d'autres aliments contiennent des quantités nettement inférieures. Une alimentation équilibrée avec différentes sources de sélénium est importante pour un apport suffisant.

Besoins en zinc et en fer

Le zinc et le fer influencent tous deux la fonction thyroïdienne. Le zinc est nécessaire à l'activité de la thyroperoxydase (TPO), une enzyme impliquée dans la synthèse des hormones thyroïdiennes [s8]. Une carence en zinc peut réduire l'activité de la TPO et ainsi affecter la production hormonale. De plus, le zinc influence la fonction des récepteurs des hormones thyroïdiennes. Un manque peut entraîner une sensibilité réduite des récepteurs, ce qui diminue l'effet des hormones thyroïdiennes dans le corps et peut contribuer à des symptômes d'hypothyroïdie [s8]. Une carence en zinc peut également affecter directement les niveaux d'hormones thyroïdiennes et entraîner une augmentation des anticorps contre les antigènes thyroïdiens [s9]. Par exemple, une personne souffrant de perte de cheveux et présentant un faible taux de zinc pourrait bénéficier d'une supplémentation en zinc, mais cela ne devrait être fait qu'après consultation d'un médecin [s10]. En effet, un apport excessif en zinc peut provoquer des effets secondaires indésirables, tels qu'une altération du système immunitaire [s10]. Le fer est également pertinent pour la fonction thyroïdienne. Des études montrent une corrélation positive entre les niveaux de fer et d'hémoglobine et les hormones thyroïdiennes libres fT3 et fT4, tandis qu'une corrélation négative existe avec la TSH [s8]. Cela suggère que le statut en fer module les niveaux d'hormones thyroïdiennes. Une carence en fer, la carence nutritionnelle la plus courante dans le monde, en particulier chez les jeunes enfants et les femmes en âge de procréer [s11], entraîne une anémie microcytaire hypochrome. Cette anémie se caractérise par des globules rouges plus petits avec une hémoglobine réduite, ce qui affecte l'apport en oxygène du corps [s11]. En plus de l'anémie, une carence en zinc peut provoquer divers symptômes, notamment des changements cutanés, une susceptibilité aux infections, de la diarrhée, une perte d'appétit, une cécité nocturne, des altérations du goût et de l'odorat, ainsi qu'une cicatrisation retardée [s11]. En particulier pendant la grossesse, un apport adéquat en zinc est crucial pour la neurogenèse, le développement cognitif et le développement cérébral de l'enfant [s12]. L'apport recommandé en zinc pour les femmes enceintes est de 11 à 13 mg par jour [s12]. Une carence en fer pendant la grossesse peut entraîner des naissances prématurées, un faible poids à la naissance et des changements neuronaux chez le nouveau-né [s12]. Le zinc et le fer doivent être obtenus par l'alimentation. Le zinc se trouve en forte concentration dans les crustacés et la viande rouge, tandis que le fer se présente sous deux formes – fer hémique et non hémique – le fer hémique provenant de sources animales ayant une biodisponibilité plus élevée [s13]. Une alimentation variée est donc essentielle pour répondre aux besoins de ces micronutriments importants.

Bon à savoir

Anémie microcytaire hypochrome

Une forme d'anémie caractérisée par de petites cellules sanguines pâles contenant moins d'hémoglobine que la normale. Cela entraîne une capacité de transport d'oxygène réduite dans le sang. Une carence en fer est une cause fréquente.

Récepteurs des hormones thyroïdiennes

Les récepteurs des hormones thyroïdiennes sont des protéines présentes dans diverses cellules du corps qui se lient aux hormones thyroïdiennes T3 et T4. Cette liaison déclenche une série de processus métaboliques. Le zinc joue un rôle dans la fonction de ces récepteurs.

Synthèse des hormones thyroïdiennes

La synthèse des hormones thyroïdiennes est le processus par lequel la thyroïde produit les hormones T3 (triiodothyronine) et T4 (thyroxine). Ce processus nécessite divers nutriments, dont l'iode, le sélénium et le zinc. Un apport insuffisant de ces nutriments peut affecter la production hormonale.

Thyroperoxydase (TPO)

La thyroperoxydase est une enzyme dans la thyroïde qui est essentielle à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Le zinc est un cofacteur important pour l'activité de la TPO. Les troubles de la fonction de la TPO peuvent entraîner des maladies thyroïdiennes.

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️ [i6] Anémie microcytaire hypochrome

Corrélation entre le zinc