Ce n'était quand même pas la faute des poissons rouges... !
Par Philippe Henry
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Philippe Henry
Philippe Henry, après une carrière dans la banque, vit une retraite paisible en Loire atlantique. Il a écrit plusieurs romans, s'intéressant à des genres variés, parfois humoristiques, parfois psychologiques ou policier. Ces livres sont aujourd'hui édités chez BoD, à présent que son éditeur habituel a cessé ses activités. LE LEGS, LA MONTRE A COMPLICATIONS et CE N'ETAIT QUAND MEME PAS LA FAUTE DES POISSONS ROUGES sont publiés par BoD et disponibles en librairie et sur tous sites internet. Les autres romans sont pour l'instant diffusés uniquement sur Amazon.
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Aperçu du livre
Ce n'était quand même pas la faute des poissons rouges... ! - Philippe Henry
Sommaire
Préambule
Chapitre 1 : La genèse
La grande misère du logement à Paris
La solution miracle
Le diable dans les détails
La statue de la vierge
Les petits à-côtés
Chapitre 2 : Les travaux, gloire et alea
Lancement de la construction
A quelques détails près…
Chapitre 3 : La vie en société
La réunion inaugurale
Les fêtes de Noël
Le concours mondial de la chanson
Une soirée culturelle
Les petits soucis de tous les jours
Les réunions d’usagers
Les murmures de l’amour
Et au sujet de Dieu ?
Le problème de la fiscalité
Le réveil des sens
CHAPITRE 4 : L’inexorable enchaînement des faits
La mort du concierge
La zizanie
La grand-mère à Picaud
Le souffle de la haine
Le sabotage
Les mauvaises habitudes de Picaud
La tête sans les épaules
La cloche
Pauvre Prac !
Epilogue
Préambule
Le crissement était presque inaudible depuis la rue. Le maigre flot des passants s’écoulait, petits groupes bariolés, indifférents, nonchalants ou préoccupés d’eux-mêmes. Certains enfermés dans une conversation avec leur voisin, d’autres avec leur téléphone, dans la chaleur étouffante de cet été qui n’en finissait pas de tout dessécher. Ce petit monde des passants, familier et inconnu à la fois, glissait lentement devant l’entrée principale de l’immense bâtisse, ouverture béante sur un hall au fond du quel grinçait, comme une balançoire rouillée, un petit bruit sans importance.
C’est fou ce que les choses sont relatives. Ce bruit tellement petit que personne n’y prêtait attention, il avait tant d’importance pour celui qui le rendait perceptible. C’était le bruit le plus important de sa vie, aussi important que celui qu’il avait dû faire à sa naissance en sortant du ventre de sa mère. À cet instant, lui-même qui en était pourtant la source, ne l’entendait déjà plus sans doute. Après quelques secousses saccadées puis vagues, il n’avait plus rien entendu. La mort l’avait pris. Le crissement n’avait plus d’importance. Il n’était plus qu’un pendu qui se balançait mollement au bout de sa corde, au fond de cet immense hall de l’immeuble du Saint Sacrement dont, du temps où c’était encore une église, il avait été le sacristain.
J’avais bien connu cet homme. Familier aussi était pour moi ce bâtiment, cette église qui n’en était plus une. J’avais été témoin de sa « reconstruction ». Sa « réhabilitation » disait-on parfois avec ambiguïté au risque d’entacher d’opprobre son passé religieux. J’en connaissais bien aussi les occupants. Souvent j’avais été reçu chez les uns ou les autres, un peu comme un vieil ami de la famille. Qui à cette époque aurait pu imaginer qu’un jour se commettrait ici, dans ce lieu autrefois consacré à la prière et au recueillement, un suicide ou peut-être même un meurtre ? En ce temps-là, on se chamaillait un peu, bien sûr. Mais au fond tous étaient contents d’avoir pu venir s’installer ici, après parfois de longues périodes de semi errance, de logements provisoires en logements sociaux, souvent très loin de Paris. Aurait-on pu prévenir ce malheureux évènement ? Moi-même, si proche de ces gens, aurais-je pu, aurais-je dû voir quelque chose ?
Quand je repense à tout cela….
Chapitre 1 : La genèse
La grande misère du logement à Paris
Depuis très longtemps, les édiles parisiens étaient préoccupés par les problèmes de logement. La population de la capitale, en très forte croissance depuis la sortie de crise intervenue vers 2025, commençait de manifester de manière violente. La mairie, depuis le début des années 2015, avait pourtant fait presque tout ce qui était en son pouvoir. Elle avait même été jusqu’à renouveler l’expérience désastreuse de l’édification de tours d’habitation dans la capitale. On avait pourtant cru que les tours du front de Seine
, celles du 13ème arrondissement et auparavant la tour Montparnasse avaient définitivement écarté tout risque de récidive. Malheureusement l’écroulement inopiné de cette dernière, Dieu merci en pleine nuit, avait de nouveau si l’on ose dire dégagé l’horizon pour de nouveaux projets que l’évolution des techniques permettait plus ambitieux encore. Il est vrai que les édiles parisiens n’avaient pas bien digéré en 1931 la perte par la tour Eiffel de son leadership pour cause d’Empire state building. Depuis, on se repassait le mot de mandature en mandature et il y avait toujours dans les cartons une foule de projets vengeurs, bien que parfois un peu risqués. C’est donc dans le domaine de la grande hauteur que fut engagée à partir des années 2022 une politique très volontariste qui fit rapidement de l’ombre à certains, au sens figuré comme au sens propre. Pas toujours commode de prendre le soleil lorsqu’on est cerné par des tours qui, dès ces années-là, pouvaient atteindre les 200 mètres. Enfin, soleil ou pas, les tours remplaçaient systématiquement les immeubles vétustes de moindre hauteur, même si des vociférations s’élevaient, de plus en plus fortes. On ne pouvait pas, sans dénaturer durablement la capitale et mettre en danger l’industrie touristique, monter des tours dans tous les coins. Puis en fin de compte, cette pratique avait été de fait abandonnée après la construction, très contestée, de la tour Invalides qui venait occuper, sur l’esplanade, l’un des derniers terrains disponibles et inutilisés de la capitale. Personne ne regretta vraiment l’infléchissement de la politique parisienne, d’autant plus que tout cela n’avait pas changé grand-chose. En effet, selon un principe de sciences physiques bien connu qui trouve aisément ses applications en économie et en sociologie, plus on crée d’espace disponible, plus on fait venir de monde. On n’a jamais asséché un lac en creusant un trou à coté n’est-ce pas…
Bref, rien n’y faisait et le mécontentement était profond. On ne comptait plus les émeutes, l’hôtel de ville ayant même fait l’objet d’une attaque majeure en juillet 2025 qui rendit nécessaire une fois de plus la reconstruction de la bâtisse, toujours dans le style renaissance mâtiné de modernisme auquel la population était malgré tout attachée, même s'il lui arrivait aussi, dans un mouvement de colère bien compréhensible, d’y mettre le feu. Hors mis ce désolant évènement, il faudrait encore mentionner les multiples escarmouches après lesquelles on relevait plusieurs morts, en général du côté des manifestants. Tout cela à terme menaçait à la fois la démocratie, à laquelle les élus parisiens étaient considérablement attachés, et leur réélection, à laquelle ils étaient quand même très sensibles également.
De nombreuses mesures furent encore envisagées. Mais Paris était construit et sur-construit. On avait aussi, avec une certaine logique, délocalisé l’ensemble des grands hôpitaux. Ils avaient fini par aiguiser l’appétit de l’administration municipale du fait de leur insolente taille et de l’évidente facilité où l'on se trouverait à les transformer en logements, par reconversion à peu de frais des chambres et autres salles d’opération. L’amélioration constante de la qualité des transports en commun rendait d’ailleurs particulièrement aisée cette évolution, permettant de localiser les nouvelles installations hospitalières dans les départements du Très Très Grand Paris. Les surfaces cultivées dans ces régions éloignées étaient, comme on le sait, devenues sans objet depuis le développement des produits nutritifs de synthèse. Il faut aussi dire à la décharge de l’administration municipale que le problème de la surpopulation parisienne avait pris une ampleur sans précédent du fait de l’accroissement exponentiel du nombre des personnes âgées. Par le passé, nous avions été habitués à un rythme de rotation des appartements parisiens assez satisfaisant, permettant à de jeunes couples de venir succéder à ceux qui avaient fini par nous quitter. Les statisticiens, tout en regrettant bien sûr ce renouvellement mécanique nuisible à ceux qui s’en allaient, admettaient que ce mouvement naturel contribuait au logement dans la capitale de près de 25% des ménages en âge de travailler. Mais les progrès de la science aidant, notamment génétique, beaucoup de nos parents avaient franchi glorieusement le cap du troisième, puis du quatrième, pour atteindre à présent le seuil du cinquième âge. Ils bloquaient ainsi tout espoir d’évolution rapide de l’habitat à Paris et mettaient à mal, dans le même élan, les comptes des régimes sociaux. Bien entendu, la population s’était réjouie de ces évolutions. Nous étions tous extrêmement attachés à nos vieux. Ne s’était-on pas acharné d’ailleurs, dès les années 2000, à leur apporter quantité de soins dans l’espoir de voir leur vie se poursuivre bien au-delà de leurs espérances initiales. Le maire prononçait régulièrement d’importants discours sur ce thème. Il saluait comme il convenait cet électorat fidèle :
— Ce remarquable acharnement de nos chers anciens à demeurer près de nous, dans notre cœur et aussi sous nos yeux. Leur persévérance à jouir paisiblement de leur retraite, de leurs pensions complémentaires, de leurs contrats de capitalisation, de leurs usufruits, leur opiniâtreté à profiter des nombreuses exonérations dont les politiques les avaient honorés au fil du temps, leur détermination à se faire soigner gratuitement dans les services de l’Assistance Publique, à pouvoir voyager sans frais sur le réseau des transports parisiens, leur incroyable ténacité pour assister aux spectacles avec des réductions qui progressaient au rythme de leur âge et atteignaient, pour les sujets les plus brillants, jusqu’à 90%....
Pour dire vrai, le maire était intarissable sur le sujet. Toutefois, au fil des discours, l’expression nos chers anciens
avait connu une évolution grammaticale, en fait une inversion des mots, qui faisait très clairement apparaître la charge économique considérable de ce segment de la population sur les comptes de la nation et de la municipalité. C’est ainsi que tout doucement, grâce aux efforts pédagogiques du maire, l’ensemble des administrés avait fini par prendre conscience de l’importance de ce problème et de la nécessité d’y apporter une solution, de toute urgence si possible. C’est bien là la grandeur de nos élus que de savoir nous montrer le chemin, faire apparaître les écueils, et d'une main affectueuse nous conduire doucement à des choix parfois douloureux.
En même temps, il se trouvait que l’évolution d’un certain nombre de dossiers rendait plus aisée l’adoption de mesures appropriées. Ainsi en allait-il, on l’a vu, de l’élargissement de l’agglomération parisienne à des zones jusqu’alors consacrées aux cultures maraîchères et vivrières. Le transfert là-bas des hôpitaux parisiens avait pour un temps stabilisé les choses mais on s’aperçut vite à la mairie de l’absurdité de la situation qui consistait à avoir trop de vieux dans Paris et personne en grande banlieue, là où se trouvaient justement la majorité des hôpitaux que nos chers anciens fréquentaient assidument en y passant le plus clair de leurs journées. Ainsi l’administration municipale adopta-t-elle une réglementation facilitant le transfert progressif des habitants concernés vers les périphéries. Dans l’ensemble, la population était prête à ce sacrifice qui, elle le voyait bien, présentait des avantages importants pour nos vieux. Ils ne seraient ainsi plus obligés de perdre leur temps dans les transports pour rejoindre les centres de traitement nécessaires à leur bon maintien. On vit certes quelques scènes désolantes et pour être franc douloureuses, de personnes très âgées se refusant à quitter les lieux où elles avaient si longtemps vécu. Elles s’obstinaient à ne pas vouloir abandonner leurs meubles, leurs bibelots, les quelques lambeaux demeurés de leur vie d'autrefois, ou seulement la trace aujourd’hui invisible que laissait dans ces lieux le souvenir des êtres chers qu’ils y avaient perdus. Quelques-uns même se cachèrent dans les recoins de leur appartement dans l’espoir d’échapper aux employés municipaux, ce qui laissa malgré tout, du fait de certaines réminiscences, un goût amer sur l’ensemble du processus. Ces comportements, délictueux le fait est, furent dans l’ensemble traités avec douceur mais fermeté par les autorités. Heureusement, les familles avaient en général préféré s’abstenir de tout interventionnisme lors de ces transferts, informées par la mairie que leur présence sur les lieux risquait de rendre encore plus pénible la bonne réalisation des opérations. Cela rappelait un peu les conseils de la maîtresse suggérant aux parents de s’éloigner très vite après avoir, pour la première fois, déposé leur enfant à la maternelle. Ce rapprochement entre nos chérubins et nos chers anciens avait quelque chose de vraiment touchant. Ce point azvait d'ailleurs été souligné par le maire:
— Comme nous comprenons bien, le sentiment des familles amenées pour le bien de leurs chers anciens à accepter de déléguer aux autorités municipales la mise en œuvre d’un déplacement qu’elles approuvent certes, mais à la réalisation duquel elles n’étaient pas préparées. Je salue ici le courage et la grande hauteur de vue dont elles ont su faire la preuve dans ces circonstances douloureuses. Pour en venir à l’affectation des logements libérés…
La suite a moins d’importance.
La solution miracle
Ainsi, grâce à une volonté politique forte, la ville put récupérer bon nombre d’appartements. Mais au fond, rien n’y faisait. Paris manquait toujours cruellement de logements. C’était donc dans un contexte assez tendu qu’un conseil municipal depuis devenu célèbre, sinon célébré, envisagea avec courage et lucidité la mise en œuvre d’une politique de mise aux normes d’habitation des églises parisiennes. Le projet avait été longtemps mûri par le cabinet du maire et habilement dissimulé, de sorte qu’aucun débat public n’avait précédé son apparition comme par une magie auto génératrice. Ce fut une sorte de génération spontanée merveilleuse qui éclôt en 2026 lors d'un conseil municipal, tout à fait à la fin de la séance, à l'occasion des questions diverses. Il est vrai qu’après tout le sujet se prêtait assez bien au divin et aux apparitions miraculeuses. On se doute que dès qu’il fut porté à la connaissance du public, il suscita l’intérêt de tous. Il déchaîna même quelque peu les passions et fit en quelque sorte un écho tardif et un peu pâlichon quand même aux inoubliables débats sur la séparation de l’église et de l’Etat qui agitèrent les esprits à l’aube du 20ème siècle.
Les arguments des uns et des autres se fondaient essentiellement sur des critères de technique architecturale et des considérations religieuses. Pour ce qui est des problèmes architecturaux, le débat porta sur le caractère techniquement irréel et aventureux de la création de surfaces par la pose de planchers intermédiaires. Les promoteurs du projet n’avaient en effet pas été sans remarquer que la quasi-totalité des églises parisiennes jouissaient d’une hauteur sous plafond absolument considérable, sans même prendre en compte les extensions après tout envisageables au niveau des clochers et des flèches. Pour les tenants de ce parti, on pouvait aisément multiplier par trois, voire quatre à certains endroits, la surface de planchers. Ainsi avaient-ils calculé que la mise aux normes d’habitation des 48 églises de l’agglomération dont l’emprise au sol était actuellement, pour l’ensemble, de 57 600 mètres carrés, permettrait la création d’environ 150 000 mètres carrés d’habitation, une fois déduits les halls, escaliers et autres locaux techniques nécessaires à la vie dans les bâtiments. Les cryptes pouvaient d’ailleurs, dans la perspective de cette évolution, constituer de leur côté des surfaces de parking tout à fait précieuses. Surtout depuis que les multiples décès intervenus dans la capitale avaient mis un terme à la malheureuse expérience de l’implantation de la circulation des deux roues et des trottinettes sur la voirie et les trottoirs. À cela, il convenait d’ajouter le traitement particulier réservé à la
