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La patrie française
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Livre électronique53 pages36 minutes

La patrie française

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LangueFrançais
ÉditeurArchive Classics
Date de sortie27 nov. 2013
La patrie française
Auteur

Jules Lemaître

Lauréat du concours général, ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé des lettres en 1875, François Élie Jules Lemaître fut successivement professeur de rhétorique au lycée du Havre, maître de conférences à l'École supérieure des lettres d'Alger en 1880, chargé de cours de littérature française à la Faculté des lettres de Besançon en 1882 et professeur à celle de Grenoble en 1883. Collaborateur de la Revue bleue et du Temps, il se fit connaître comme critique dramatique au Journal des Débats. Ses critiques ont été recueillies dans Les Contemporains (7 séries, 1886-1899) et Impressions de théâtre (10 séries, 1888-1898). En 1884, il renonça à l'enseignement pour se consacrer exclusivement à la littérature. S'essayant lui-même au théâtre, il donna Révoltée à l'Odéon, Le Député Leveau au Théâtre du Vaudeville et Le Mariage blanc au Théâtre-Français. Il a également publié des contes, des nouvelles, un roman (Les Rois), et des poésies. Dans les années 1880-1885, il fit la connaissance de la comtesse de Loynes, ancienne courtisane et son aînée de quinze ans. Elle allait devenir la femme de sa vie et lui le centre de son salon en même temps que l'instrument de son ambition politique. C'est sous son impulsion que Lemaître participa en 1899 à la fondation de la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée, destinée à faire campagne pour la reconnaissance de la culpabilité du capitaine Dreyfus, et dont il devint le président. En cette qualité, il prononça de nombreux discours et collabora à L'Écho de Paris. Il démissionna en 1904. La Ligue disparut à cette date. Parmi les autres membres de cette Ligue, figurent de grands noms, comme les critiques Émile Faguet et Francisque Sarcey, les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, le poète José-Maria de Heredia, etc. Lemaître appartint ensuite à l'Action française dès sa création en 1908, qui coïncida avec la mort de Madame de Loynes. Il fut élu à l'Académie française le 20 juin 1895 au fauteuil laissé vacant par Victor Duruy.

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    La patrie française - Jules Lemaître

    Project Gutenberg's La patrie française, by Jules Lemaitre

    François Coppée

    This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org

    Title: La patrie française

    Author: Jules Lemaitre

    François Coppée

    Release Date: January 23, 2006 [EBook #17577]

    Language: French

    *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LA PATRIE FRANÇAISE ***

    Produced by Mireille Harmelin, Pierre Lacaze and the Online Distributed Proofreading Team of Europe. This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr.

    LA PATRIE FRANÇAISE

    L'ŒUVRE DE LA PATRIE FRANCAISE

    DISCOURS-PROGRAMME prononcé à la salle des Agriculteurs de France

    PAR JULES LEMAITRE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE PRÉSIDENT DE LA LIGUE DE LA LA PATRIE FRANÇAISE

    ALLOCUTION DE M. FRANÇOIS COPPÉE

    13 Novembre 1899

    PARIS BUREAUX DE «LA PATRIE FRANÇAISE» 97, RUE DE RENNES

    La Ligue de la Patrie Française a repris, le 13 octobre 1899, la série de ses conférences avec l'important discours de M. J. Lemaître, qu'elle offre à ses amis.

    La Ligue s'était placée jusqu'ici sur le terrain des principes généraux et s'était uniquement consacrée à défendre dans une crise périlleuse l'idée de Patrie et le respect de l'Armée.

    Son Président lui fournit aujourd'hui un programme national d'action politique.

    Nous engageons tous les bons Français à le méditer, et à contribuer selon leurs forces à son exécution.

    L'approbation enthousiaste de la Presse et de l'opinion publique a montré qu'il répondait aux désirs de tous et aux besoins de l'heure présente. Chaque citoyen y a trouvé enfin la formule exacte du devoir qu'il a à remplir.

    Ainsi ont été immédiatement confirmés les applaudissements dont un millier de braves gens de toutes les classes de la société l'ont salué à la salle des Agriculteurs de France.

    Sur l'estrade se trouvaient la plupart des membres du Comité, et de nombreuses notabilités du monde des Arts, des Lettres, des Sciences et de la Politique: MM. Maurice Barrès, Marcel Dubois, professeur à la Sorbonne; Henri Lavedan, de l'Académie française; Henri Houssaye, de l'Académie française; Longnon, professeur au Collège de France; Amagat, de l'Académie des Sciences; le général Mercier, le lieutenant-colonel Monteil, Rougon, ministre plénipotentiaire; Forain, Frédéric Plessis, René Doumic, Félix Jeantet, Jules Domergue, Paul de Saint-Léger, Gaston Legrand, Edouard Clunet, Baffier, Paulin Méry, Georges Bonnamour, Maurice Spronck, Duval-Arnould, Léouzon-le-Duc, d'Aubigny, Noilhan, Baron, Leret, Gabriel Syveton, Louis Dausset, etc., etc.

    La présence de plusieurs délégations ouvrières achevait de donner à cette réconfortante cérémonie son véritable caractère d'union sociale et nationale.

    ALLOCUTION DE M. FRANÇOIS COPPÉE

    Mesdames, Messieurs,

    Je vous dois un mot d'explication sur le changement du lieu de nos conférences. Cette salle de la Société d'horticulture où nous avons entendu tant de voix éloquentes, où nous avons vibré ensemble de patriotisme, nous était devenue bien chère. Il nous a fallu l'abandonner cependant, parce qu'un des prêtres de Flore de la rue de Grenelle est un franc-maçon, et que nous sommes,

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