L'Illustration, No. 3648, 25 Janvier 1913
Par Various Various
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Avis sur L'Illustration, No. 3648, 25 Janvier 1913
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Aperçu du livre
L'Illustration, No. 3648, 25 Janvier 1913 - Various Various
Commandant-Marchand.
AVIS AUX ACTIONNAIRES
DE «L'ILLUSTRATION»
MM. les Actionnaires de la Société du journal L'Illustration sont convoqués en Assemblée générale ordinaire pour le jeudi 13 février prochain, au siège social, 13, rue Saint-Georges, Paris, à deux heures.
ORDRE DU JOUR:
Lecture des rapports du gérant et du conseil de surveillance. Examen et approbation, s'il y a lieu, de ces rapports, du bilan et des comptes de l'exercice 1912.--Répartition des bénéfices.--Fixation du dividende.--Proposition du gérant relativement aux frais généraux.--Renouvellement du conseil de surveillance.--Fixation du chiffre du traitement du gérant pour l'année 1913.
Pour assister à cette réunion, MM. les Actionnaires propriétaires de titres au porteur doivent en faire le dépôt avant le 7 février, à la Caisse de la Société. Il leur sera remis en échange un récépissé servant de carte d'entrée.
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C'est, comme il convenait, à l'Élection présidentielle du 17 janvier qu'est consacrée la plus grande partie de ce numéro. Nous n'avons pas voulu cependant ajourner la publication du second article illustré de L. Sabattier: Un mois à Pékin. Il remplit huit pages brochées à part, dont quatre en couleurs.
Dans le supplément théâtral de cette semaine, qui contient Bagatelle, de Paul Hervieu, nos lecteurs trouveront une autre gravure en couleurs: le portrait du grand écrivain, par Léon Bonnat.
Dans le prochain numéro, nous publierons Kismet.
COURRIER DE PARIS
LE FROID
--Oui, je pars. Je pars demain, déclara, dans le salon où nous étions réunis, à l'heure du thé, un homme d'environ cinquante ans.
Ces mots déchaînèrent à la minute un concert d'exclamations et de regrets: «--Quelle chance vous avez!... Je vous envie! Vous allez dans le Midi, bien sûr? Chercher le soleil? Ah! la chaleur! la bonne chaleur!
--Vous n'y êtes pas, dit-il, je vais quérir la neige et trouver le froid.»
Et, comme chacun s'étonnait, croyant à une boutade, il précisa sa pensée: «Mais oui. J'ai été élevé dans cette idée fondamentale qu'il y avait des saisons. Les saisons! Ma mère m'en a tout de suite, dès que j'ai pu commencer à bégayer, appris et fait épeler les noms, justement sur un calendrier, que j'ai depuis conservé comme une rareté et une relique. C'était un calendrier de 1831, de sa jeunesse à elle, et qu'elle avait gardé. Je le vois. Fané, décoloré, un peu cassé, ayant souffert des coins, garni toujours de la ficelle vieux rose qui avait servi à l'accrocher. Il portait, écrits au-dessus des colonnes de mois, les noms respectifs des saisons qui étaient au nombre de quatre. Oh! je ne me trompe pas! Mes souvenirs sont très précis. Pas une de plus, pas une de moins. On les appelait: l'Hiver, le Printemps, l'Été et l'Automne. Et quatre images ravissantes, ineffaçables à jamais dans mon esprit et reproduites dans mon coeur, déterminaient et fixaient le caractère spécial de chacune des époques distinctes et qui ne se confondaient pas, qui étaient comme les parents, les membres, séparés et unis, d'une même famille, désignée sous le vocable d'année.
» Voici ce que représentaient ces vignettes, tableaux parlants:
» Pour l'Hiver, c'était un lac immense, à perte de vue gelé, sur lequel glissaient, avec une grâce vertigineuse, des messieurs en chapeau haut de forme et drapés de manteaux romains, chaussés de patins recourbés comme des cimeterres. Des dames indolentes étaient poussées dans des traîneaux d'où retombaient des fourrures balayant la glace, et sur le bord du lac une vieille femme de la campagne pliait, le dos courbé sous un fagot de bois mort, tandis qu'au loin,... bien loin... bien loin... une petite fumée, solide et nourrie, se sauvait d'un toit de chaumière écrasée de neige. Ah! qu'on devait donc bien se chauffer les pieds dans cette petite maison-là! Le Printemps, c'était deux jeunes filles, assises en robe de bal, dans une prairie, taquinant ensemble une pâquerette, non loin d'une tour gothique sur les créneaux de laquelle deux pigeons se cajolaient. L'Été s'exprimait par un repas joyeux sur l'herbe, et la course échevelée d'une fillette en pantalon de percale, agitant un filet d'un vert de sucre d'orge à la poursuite d'un papillon de la taille d'un merle. Et enfin, des vendangeurs actifs et accroupis parmi les treilles couleur d'or, un promeneur pensif avec un livre ouvert à la main, et des enfants lançant dans le ciel un indécis cerf-volant plus grand qu'eux, en forme de bouclier des croisades, soulignaient les charmes acides et toute la mélancolie de l'Automne.
» Tout cela était parfaitement clair et indubitable. On ne pouvait s'y méprendre. Il y avait des saisons. Elles existaient. Ma mère les avait vues, comme je vous vois. Elle les avait passées maintes fois depuis qu'elle était au monde, et ses parents aussi. Souvent elle