Emmanuelle Haïm ouvre le Festival d’Aix par un diptyque. Il est question d’Iphigénie, de Gluck, de la permanence de la guerre et du sacrifice humain – en définitive, du sens de la tragédie.
On parle de la tragédie grecque, puisqu’au démarrage on est plutôt chez Euripide, Eschyle, Sénèque; dans ce monde que les Français admiraient et dont ils se sentaient proches. S’y trouve, quelque part, l’essence des questionnements de l’humanité. Les mythes grecs sont puissants par leur actualité et par la validité des sujets qu’ils abordent. Par exemple : « Pourquoi faut-il un sacrifice humain comme nécessaire déclencheur de la guerre de Troie