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orsque Roschdy Zem nous rejoint dans le lobby d’un hôtel parisien proche de l’opéra Garnier, il occupe instantanément l’espace. Banquettes, tables, bibelots, tout rétrécit immédiatement autour de lui. C’est peut-être ça qu’on appelle le charisme, la présence, le charme. Costaud et délicat, il penche la tête comme presque méditatif, les yeux fixés sur notre enregistreur. « », propose-t-il, pour nous faciliter la tâche de la retranscription. Plus de trente ans de carrière, près de cent films, un César du meilleur acteur, des séries, six réalisations… La carrière de Roschdy Zem impressionne tant par le nombre que par la qualité souvent remarquable de ses projets. Hissé au premier rang des acteurs français, il a réussi à s’émanciper des stéréotypes socio culturels et a choisi bien avant #metoo de tourner régulièrement avec des réalisatrices (Josiane Balasko, Lætitia Masson, Yolande Zauberman, Pascale Ferran…). À 58 ans, l’acteur s’offre un rôle physique et spectaculaire dans un film d’action qui tranche avec les comédies sentimentales et mélodrames familiaux dans lesquels il est apparu récemment. « dit-il sans prétention. » de Florent-Emilio Siri, raconte la mission d’un ancien soldat des forces spéciales, chargé de protéger une mère et sa fille venuesbudget permet à l’acteur de renouer avec le cinéma à cascades et grosses cylindrées qui l’a conduit dans les salles obscures de Drancy (Seine-Saint-Denis) lorsqu’il était petit.