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En périphérie de Dijon, dans une petite maison posée aux bords des champs, l’horloge de la salle à manger sonne les 11 heures, les deux perruches et le canari sautent dans la cage. Assis à la table en bois massif, Michel Bluzet et sa fille Sandrine commentent avec tendresse les photos de Virginie. Sur les tirages papier, une jeune femme blonde, de petite taille et au regard décidé. , se remémore son père. Depuis vingt-sept ans, ce chauffagiste à la retraite en a vu passer, des journalistes. Il s’est habitué à leurs questions. Pendant que sa compagne, Anne-Marie, propose café et langues-de-chat, Michel sort les coupures de presse rangées dans une chemise avant même que l’on demande s’il est possible de regarder. Ces quelques heures n’atténuent pas le chagrin, bien sûr, mais au moins sa fille se retrouve au cœur de l’attention. Et, aidera peut-être l’enquête.