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instant. N°1 Mise en abyme
L’un des plus grands artistes américains et le plus énigmatique, Matthew Barney, investit la Fondation Cartier pour une première exposition institutionnelle en France depuis dix ans. Il plonge le spectateur dans son monde polymorphe, explorant les limites du corps contraint l’empêchant presque de dessiner, dans les vidéos Drawing Restraint en 1987. Dans une autre installation vidéo, Secondary, il met en scène la violence physique recherchée et célébrée dans l’industrie du divertissement sportif, filmant des footballeurs américains joués par des performeurs. Choc artistique. « Secondary Matthew Barney », jusqu’au 8 septembre. Fondation Cartier, 261, bd Raspail, 75014. Tél. 01 42 18 56 50 et fondationcartier.com
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instant. N°2 Dialogue de bêtes
Signés du grand siècle Jules Wièse, de l’artiste Line Vautrin, qui au XX siècle sort le bijou de son écrin esthétique, des maisons Zolotas, Pomellato ou Fred, ces pièces historiques conversent avec les «sculptures au corps» de l’artiste Chloé Valorso, formée à Londres à la Central Saint Martins et au Royal College of Art. Loo Woolworth, dans la tradition familiale, après sa grand-mère qui avait comme client Marcel Duchamp, et sa mère, Yves Saint Laurent, aborde le bijou en tant qu’objet d’exception.