Comment vous définiriez-vous ? Est-ce que vous êtes un journaliste qui fait de l’humour ou un humoriste qui fait du journalisme ?
Je suis plutôt un journaliste qui fait de l’humour. Quand je fais un spectacle, je montre sur scène des documents, ce qui, on peut le dire, est un truc un peu typique des journalistes. Mais en dehors de ça, toutes les semaines je suis sur Arte pour tourner des capsules qui s’assimilent à du journalisme . Dans mes chroniques, que ce soit avant sur Europe 1, ou maintenant sur France Inter, il y a toujours des informations. Et je m’emmerde à les vérifier ! Quant au format que j’ai sur Konbini, où j’interviewe des gens, c’est encore du journalisme. Pour me définir, j’ai décliné l’idée d’insérer des blagues dans mes sujets. Cela me permet de raconter des choses même lorsqu’elles semblent rébarbatives ou ennuyeuses. Lorsque l’on est chercheur et que l’on souhaite raconter ses recherches par exemple, ou même lorsque l’on veut raconter quelque chose de dingue que l’on a appris sur l’histoire du Japon, on essaie en général d’être le plus divertissant possible. Cela passe par des ruptures de rythme, des petits coups de théâtre, des blagues si l’on