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es temps sont durs pour les sportives “à l’ancienne”. Menacées par des normes antipollution de plus en plus drastiques et un malus délirant dans certains pays (suivez mon regard), les grosses cylindrées à moteur atmosphérique font le dos rond. Quand elles ne jettent pas carrément l’éponge. D’autres tentent de limiter la casse en s’amputant de plusieurs cylindres et/ou en multipliant les systèmes de suralimentation, voire d’hybridation, mais le cœur n’y est pas. La Mustang, elle, résiste en restant fidèle à la même doctrine depuis soixante ans qu’un bison souffrant d’aérophagie et sa sonorité “hard-rock” est susceptible potentiellement de porter atteinte à la santé des seniors appareillés d’un amplificateur auditif… Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime, cette ricaine prétexte à toutes les bêtises, tel le pot de confiture où l’on plonge le doigt en douce. Mal vu, mais fichtrement bon ! Las, voir les 446 ch partir dans un nuage de gomme brûlée (puisque Ford propose les modes Burn-out et Drift, autant s’en servir) est un caprice qui coûte cher. Le montant du malus – 60000 € – surclasse en effet le prix catalogue de la Mustang GT, fixé à 59300 € “seulement”. Adieu la bonne affaire? Pas si vite… Car le coup de matraque de Bercy affecte aussi ses rivales, et la sportive la plus vendue au monde offre toujours le meilleur rapport prix/plaisir du moment. Des exemples? Avant malus, la BMW M2 (six cylindres en ligne, 460 ch) s’affiche à 81100 €, la toute jeune Mercedes CLE 53 AMG (V6, 449 ch) à 92450 €, l’Audi RS5 (V6, 450 ch) à 104500 € et la Lexus LC 500 (V8, 464 ch) à 137700 €. Même la version Dark Horse peut dormir sur ses deux oreilles…