La vocation d’Adrien Bosc couvait à petit feu. Après des études croisées de lettres et de philosophie, il déserte, à 24 ans, les bancs sorbonicoles d’un master d’édition pour rejoindre Allia, petite maison indépendante fondée en 1982 par Gérard Berréby. Au diable, le diplôme ! Mieux vaut se mettre à l’ouvrage, sans tarder. Stagiaire en 2009, il lit les se noue. captive Adrien Bosc, happé par les longs reportages et articles de la presse anglo-saxonne (, ), Un tel bouillonnement, attisé par ses lectures de Blaise Cendrars, des surréalistes et de l’ d’André Breton, donne des ailes. Gérard Berréby l’écoute exposer son idée de réaliser une revue/mook pour la presse étrangère, ce qui n’existait pas alors en librairie. répond l’aîné, Dans le sous-sol des Éditions Allia aux minuscules lucarnes, réservé au stockage des livres défraîchis, l’étudiant en rupture de ban conçoit le numéro 0 de , sur une grande table d’architecte inclinée qui lui rappelle le métier de son père.
Le jeune éditeur qui prenait de la hauteur
May 30, 2024
2 minutes
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