Camille Benoit par Karol Beffa et Guillaume Métayer. La rumeur libre, trois volumes (160 p., 128 p., 352 p.), 61 €.
« Une biographie de Camille Benoit (1851-1923) pourrait certainement porter comme sous-titre: comment rater la célébrité? », de Jérôme Bosch), son nom est aujourd’hui totalement oublié. En trois volumes richement documentés, les deux auteurs tentent de réparer cette injustice. Dans le premier, , Guillaume Métayer dresse le portrait de cet homme étonnant, montrant la sûreté de ses goûts, l’étendue de ses connaissances dans le domaine littéraire et musical (le volet « beaux-arts » étant renvoyé à un futur volume). Pionnier du wagnérisme, transcripteur de Berlioz, artisan de l’introduction en France de l’œuvre de Tchaïkovski, Camille Benoit fut un « éclaireur », dont les « volumes pionniers et les fragments annonciateurs » furent hélas! relégués par les travaux plus complets que d’autres entreprirent ensuite.