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Wolfgang Sawallisch ne fut pas toujours un Kapellmeister bien tempéré. Le jeune chef, passé par l’enseignement d’Igor Markevitch, débordait d’énergie, privilégiait le respect de la lettre, les sonorités claires, voire acérées, mais jamais sèches – cette fluidité se conservera jusqu’à la fin de sa carrière.
C’est ce Sawallischlà, quasi toscaninien finalement, auquel Philips proposa à son tour un contrat. Il l’inaugure en 1959 avec ses Wiener Symphoniker, par une « » de Schubert lumineuse, sans apprêt, et une « » de Mendelssohn ensoleillée, presque . Suivraient des Brahms de la même eau, remarquables par la fermeté de l’architecture, la conduite unitaire du discours,