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Sur les clichés, la soirée paraît douce et joyeuse à Tartous, en Syrie, ce 8 avril. Dans cette ville portuaire de la Méditerranée, Bachar el- Assad se soumet à une nuée de selfies avant de prendre place au centre du banquet de l’iftar, la rupture du jeûne du ramadan, au bras de sa femme Asma. Détendu, le dictateur syrien vient envoyer un message au monde entier ce soir-là, sept jours après qu’une frappe israélienne a éliminé sept commandants iraniens en plein cœur de Damas. « Il voulait souligner que, pour lui, c’est business as usual, que cette frappe ne change rien à sa stratégie régionale : la Syrie ne participera pas à la réplique de l’Iran et ne sera pas le théâtre de la réponse armée à Israël », observe l’analyste syrien Haid Haid, chercheur à la Chatham House de Londres.