George Miller, 79 ans, ses éternelles lunettes en écaille noire, aux verres légèrement fumés, arrive, le sourire gourmand aux lèvres, à l’idée de parler encore et encore de cinéma. Ce cinéphile compulsif est plus que dans son élément à Cannes. Neuf ans après « Fury Road », qui avait déjà électrisé le Festival en 2015, le réalisateur a offert l’un des gros événements de la Croisette avec ce nouvel opus de la saga, où l’on va découvrir les jeunes années de la vengeresse Furiosa, découverte dans le dernier volet. Anya Taylor-Joy (« Glass », « Peaky Blinders ») prend ainsi la suite de Charlize Theron dans cette superproduction pleine de tôle et de destins froissés, de courses de bagnoles sidérantes. Et de dystopie pour évoquer ses thématiques récurrentes, l’écologie, le féminisme ou le totalitarisme.
Paris Match. D’où vous vient cette maestria pour tourner