À 75 ans, l’acteur nous surprend en publiant son premier roman. Et nous a donné rendez-vous chez lui, à New York
« Il ne faut pas rencontrer ses idoles : on est souvent déçu. Sauf avec Robert De Niro : c’est une légende qui gagne à être connue »
De notre correspondant à New York Olivier O’Mahony
Les copains d’abord. C’est l’impression qui domine quand on entre chez Jean Reno, dans son appartement de Greenwich Village, à New York. Il vit entouré de photos de tous ceux qui comptent pour lui. À commencer par Zofia, sa femme, ancien mannequin, ex-égérie de Ralph Lauren. Son grand portrait noir et blanc, pris par son amie Helena Christensen, devenue photographe, trône sur un mur, à gauche de l’entrée. À droite, c’est celui de Jean, réalisé par le peintre Yan Pei-Ming, un ami de la famille, sur la base d’une photo du « Vogue Italia », signée Peter Lindbergh, un autre copain. « Je le lui ai offert pour ses 60 ans », précise Zofia. Dans un cadre, sur une étagère, on reconnaît Jean avec ses potes : Luc Besson, bien sûr, mais aussi Dustin Hoffman, Steve Martin, et surtout Johnny, présent partout. Et notamment, lorsque Jean Reno le rejoint sur scène, à New York. « C’était trois ans avant sa mort, il donnait un concert au Beacon Theatre. » Suivra un duo d’anthologie : « Toute la musique que j’aime ».