À partir des années 1940, Gio Ponti n’a de cesse de réinventer le fauteuil à oreilles, et en crée toute une série de versions modernes. L’une d’elles en osier plié à la vapeur, rebaptisé plus tard donne l’illusion d’être construit à partir d’une seule et même branche de roseau. explique Salvatore Licitra, petit-fils de l’architecte italien et fondateur de Gio Ponti Archives. Sur le marché de l’occasion, des exemplaires rares ont atteint des sommes prodigieuses : une paire a ainsi été adjugée plus de 37 000 euros lors d’une vente organisée par Piasa, en 2020. Durant plus de soixante ans, Bonacina a continué de le produire selon les recommandations de l’architecte. Cette année, le modèle rejoint le catalogue de Molteni&C, qui travaille avec Gio Ponti Archives depuis 2012. La marque le rééditera dans une teinte chocolat (à partir de 9 000 euros).
