Pour une fois qu’une Audi a tendance à survirer, on ne va pas s’en plaindre ! Du TT RS à la S8, de la RS 3 à la RS 6, c’est souvent la même rengaine : un train avant chargé et un système Quattro pas franchement rigolo, bref, c’est efficace mais pas cocasse. En revanche, avec la R8 GT, les ingénieurs d’Ingolstadt brouillent les pistes. Non seulement son train avant s’accroche à la corde, mais l’arrière un poil léger décroche sans trop se faire prier. Chaud… derrière !
Pour mémoire, la GT est à l’Audi R8 ce que la Tecnica est à la Huracán de chez Lamborghini (sans les roues arrière directrices), à savoir un condensé de plaisir : 620 ch tirés du V10 atmosphérique, dont le couple maxi arraché à 6 400 tr/mn est distribué aux deux seules roues arrière. Le poids ? Il y a débat. La R8 GT accuse 1 608 kg avec tous ses pleins sur notre balance de Mortefontaine. Ce n’est pas si léger pour une propulsion