Ferrari gomme (un peu) son retard
Dans une petite lucarne, il faut garder un oeil sur la Red Bull de Max Verstappen au cas – très rare - où celle-ci le trahirait comme c’était arrivé en Australie. Puis occuper l’essentiel de l’écran pour le reste du peloton. rendez-vous dans l’inconnue concernant l’usure des pneumatiques et les stratégies. Le drapeau rouge prématuré venant compliquer l’équation. Alors que les Mercedes repartaient en gommes dures, en fond de grille, quelques pilotes tentaient un coup de poker avec les pneus les plus tendres sur une piste pourtant très gourmande en gomme. Une façon de garder l’espoir de grappiller quelques places au début d’un court relais. Chez Ferrari, Charles Leclerc, toujours mal qualifié derrière un Carlos Sainz au meilleur de sa forme, tentait quelque chose d’encore plus osé en pariant sur un seul arrêt. Pari gagné après 300 kilomètres de course, sa Ferrari parvenant à prendre l’avantage sur les dangereuses McLaren qui disputent aux monoplaces de Maranello l’appellation de deuxième force du plateau, loin devant les Mercedes, princesses déchues (et décevantes). Tandis qu’au milieu de ce quatuor, Alonso tient le rôle de fou du roi et amuse la galerie, sans vraiment être pris au sérieux.