RESCAPÉE
oilà donc la vraie SQ8, celle qui n’est pas flanquée du label e-tron et qui carbure au sans-plomb. Pour combien de temps encore? Pas longtemps assurément. Sa grande sœur la RSQ8 et ses, dynamique. En cas de doute, il suffit de se rappeler qu’elle partage ses éléments techniques avec la Porsche Cayenne et la Lamborghini Urus. On a déjà vu pire comme références! Le V8 est donc le même, dans une version plus policée. Il avance tout de même encore 507 ch et plus de 78 mkg de couple. C’est suffisant pour remettre à sa place son homologue électrique e-tron en le laissant 0”5 derrière sur le 0 à 100 km/h. Et la version thermique ne s’en tient pas là. On ne vous fera pas l’affront de vous préciser que la sonorité rauque et gourmande du V8 est plus séduisante que le sifflement d’aspirateur asthmatique des moteurs électriques, fussent-ils trois. On soulignera en revanche que la SQ8, qui repose sur un châssis plus récent, profite des 4 roues directrices. Et cela change tout, que ce soit dans les épingles serrées où l’arrière donne l’impression d’enrouler, ou dans les courbes rapides où la stabilité se trouve grandement améliorée. Comme toujours au volant d’un véhicule (trop) lourd, il faudra se méfier des limites, tant lors du passage en courbe qu’au freinage. Mais la SQ8 les repousse pour laisser le conducteur s’amuser.