C’est l’homme de tous les records. Dans ses deux domaines d’expertise, le cinéma et l’exploration des fonds marins, James Cameron est numéro un. En trois films, Titanic (1997), Avatar (2009) et Avatar : la voie de l’eau (2022), il a totalisé 7,5 milliards de dollars de recettes. Et il a plongé en solitaire à bord du Deepsea Challenger dans la fosse des Mariannes, située dans l’océan Pacifique, atteignant 10 898 mètres de profondeur, en 2012. Chacun de ses exploits a nécessité l’invention de technologies de pointe pour soutenir sa vision et son ambition. Ce n’est pas non plus un hasard si le maître, qui fêtera ses 70 ans en août prochain, admire Léonard de Vinci, au point d’exécuter sa version de l’Homme de Vitruve (vers 1490) durant la préparation de Terminator (1984).
À la fois réalisateur, scénariste, monteur, producteur, créateur de mondes, aventurier, ingénieur, le pionnier est irrésistiblement attiré vers l’inconnu. La Cinémathèque
française déroule le tapis rouge à celui qui n’a cessé d’innover et d’oser avec une rétrospective de ses longs métrages devenus classiques du septième art, mais aussi une exposition , comme l’indique l’intéressé, pour décrypter le processus créatif (1986). Son amie et actrice fétiche Sigourney Weaver s’est d’ailleurs déplacée à Paris pour assister au vernissage !