L’EXPO
et choisit de présenter ses œuvres sans aucun critère chronologique ou thématique. Cette liberté narrative invite, depuis son atelier de Milan, différents formats et dessins réalisés à l’encre, aul’acte de peindre ou de dessiner qu’elle dévoile un plaisir visible qu’elle s’attache à partager. Lorsqu’elle commence à peindre en 1987, plus qu’un thème, dessiner le monde des objets est une évidence. Des objets usuels et des formes précises cohabitent avec des volumes et des géométries simples qui n’ont d’autre ambition que celle d’être pure forme et pure couleur. Jusqu’à ce que se matérialise un glissement subtil. Le regard exercé sur l’objet par Nathalie du Pasquier évolue vers un intérêt pour . Avec ses dessins libres et hors cadre, l’art de l’agencement devient mouvement. L’expérimentation où Nathalie du Pasquier se hasarde lors de la publication d’ouvrages est désormais mise à l’épreuve dans l’espace. Faire, défaire, refaire. , dit-elle. Sa signature formelle installe une œuvre en devenir.